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Abstract

Contexte : Certaines préparations de sorties routinières faites sur des personnes à risque sont associées à une augmentation du taux de réhospitalisations et la venue d’événements adverses. Objectif : L’objectif de cette étude est de démontrer l’effet du dépistage précoce de parcours de soins non-routinier sur le taux de réhospitalisations et les événements adverses des personnes âgées hospitalisées. Méthode : Trois bases de données ont été consultées : CINAHL, PubMed et Google Scholar. Les critères d’inclusion sont des articles en français, anglais ou portugais ; date de publication à partir de 2004 ; la population étudiée représente les personnes à risque de plus de 65 ans retournant à leur domicile après la sortie de l’hôpital ; l’article étudie un seul outil de dépistage. Celui-ci est utilisé à l’admission ou dans les vingt-quatre premières heures. Six articles ont été sélectionnés pour la réalisation de ce travail. Résultats : Les variables, âge, sexe, niveau d’études, comorbidités, auto-évaluation de santé, durée de séjour, nombre d’hospitalisations urgentes durant l’année, actions mises en place après l’identification des personnes à risque et déclin fonctionnel, permettent de diminuer les événements adverses et le taux de réhospitalisations. Conclusion : L’application des outils de dépistage précoce des personnes à risque peut guider les interventions de l’infirmière lors de la préparation à la sortie. L’utilisation de ces derniers permet d’intervenir efficacement et précocement afin de diminuer les réhospitalisations et les événements adverses après la sortie. Une formation supplémentaire et la mobilisation de ressources seraient nécessaires pour l’implantation de ces outils.

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