Résumé

INTRODUCTION Le carcinome prostatique touche 30% des hommes suisses. Traités par radiothérapie, les patients doivent être repositionnés de manière précises grâce à l’IGRT afin d’être dans la même position qu’en simulation. OBJECTIFS Notre objectif est d’analyser la fréquence et l’amplitude des déplacements de table quotidiens chez quinze patients et de mettre en évidence d'éventuels écarts entre le début et la fin du traitement. METHODOLOGIE Pour quinze patients traités pour un carcinome prostatique, les déplacements de tables quotidiens sont effectués sur la base d’une acquisition et recalage par CBCT. Ces données ont été récoltées sous forme de rapport de repositionnement. Ces dernières ont été analysées pour chaque axe (AP, SI, GD) et pour chaque patient. RESULTATS La distribution des données suit une loi normale centrée sur 0. Les amplitudes maximales sont -1.6 centimètres et 1.2 centimètres tous axes confondus. La probabilité d'obtenir un déplacement supérieur à 3 millimètres est d'environ 22% en SI, 40% en GD et 50% en AP. Pour ce dernier, il existe une différence significative entre la première et la dernière semaine de traitement. ANALYSE Conformément à la littérature, l'axe AP est le plus susceptible de présenter un déplacement important. Certains patients présentent des différences significatives par rapport à la norme ; celles-ci peuvent être dues aux mouvements du patient ou des effets secondaires par exemple. CONCLUSION Plusieurs résultats intéressants sont ressortis de notre étude tels que des différences entre le début et la fin de traitement, ainsi que l'importance de l'axe AP pour le traitement d'un carcinome prostatique en radiothérapie.

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