Résumé

A l’heure de débuter leur scolarité, les enfants ont un bagage linguistique composé principalement de mots entendus dans leur environnement. Ce vocabulaire compris ou passif – les mots que chacun connait, reconnait, est capable de lire – apparaît beaucoup plus développé et riche que le vocabulaire produit ou actif – les mots que chacun utilise à bon escient pour s’exprimer à l’oral et à l’écrit. Durant les premières années primaires, les élèves approfondissent rapidement leur vocabulaire grâce aux flux de mots nouveaux approchés dans le cadre de la lecture et de l’écriture. Les élèves deviennent des lecteurs accomplis lorsqu’ils comprennent le sens des mots. Lorsque des nouveaux mots sont transmis aux élèves par l’enseignant, ce dernier doit en faire un usage régulier et inviter les élèves à s’en servir également, que ce soit dans des lectures, des travaux écrits ou leurs discussions. A ce stade, il est essentiel de pratiquer les mots nouveaux jusqu’à la familiarisation, moment où les élèves y sont habitués et sont capables de les introduire - consciemment ou non - dans leurs conversations. L’utilisation active est la solution la plus probante pour enrichir son vocabulaire, bien au-delà de l’écoute passive de nouveaux mots et de leur signification contextuelle. Dans cette recherche, quelques activités simples ne demandant pas une grande préparation sont expérimentées. Le but premier est de travailler sur les définitions de mots que les élèves ne comprennent pas, et d’améliorer la mémorisation de celles-ci, afin que ces mots ne soient pas expliqués « pour rien » par l’enseignant. Les élèves de deux classes sont interrogés lors d’un prétest et d’un posttest. Les séquences d’enseignement ne sont menées que dans la classe d’expérience, pour permettre une comparaison des résultats avec une classe témoin. Ces derniers sont analysés quantitativement et qualitativement. Quelques parcours d’élèves font l’objet d’une analyse plus approfondie.

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