Files

Abstract

Notre travail de mémoire professionnel nous a été inspiré par le travail de licence d’Andenmatten et Pasca (2006). A la fin de leur travail, ces deux étudiantes affirment avoir constaté des liens complexes entre les enseignants et les psychologues. Une de leurs questions à ce sujet restant en suspens à la fin de leur recherche, aurait pu être posée aux enseignants et aux psychologues scolaires. La question qu’elles ont regretté ne pas avoir posée, et qui nous a particulièrement interpellée est la suivante : “Que pensez-vous que l’autre attende de votre part ?”. Celle-ci ayant éveillée notre curiosité, nous avons décidé d’effectuer notre travail de recherche sur les attentes de ces deux partenaires. Notre question de recherche est alors la suivante : qu’est-ce que les psychologues pensent que les enseignants attendent d’eux et vice - versa ? Nous avons émis l’hypothèse que si ces attentes étaient plus claires de part et d’autre, la relation qu’entretiennent ces deux acteurs de l’école en serait facilitée. Plusieurs auteurs nous ont permis d’enrichir notre recherche ainsi que la distribution de questionnaires à vingt-sept enseignants exerçant du CIN au CYT et deux psychologues scolaires. Pierre Marc (1977) affirme que les relations entre ces deux professionnels n’ont pas toujours été faciles, et bien qu’elles se soient améliorées, il peut encore y a voir des tensions. Aussi, Dominique Guichard (2006) soulève un problème d’attente de la part des enseignants envers le psychologue scolaire. Il constate que les enseignants veulent souvent avoir un retour de la séance passée avec l’enfant. Bien souvent le retour n’est pas identique aux attentes de l’enseignant, la situation peut alors être embarrassante et nuire à la collaboration des deux acteurs. Nous avons pu constater par notre recherche que les enseignants sont de manière générale satisfaits du travail effectué par le psychologue, mais qu’il y a toutefois des pistes d’améliorations proposées par les enseignants. Nous avons été très surprises des résultats car nous pensions que les enseignants et les psychologues scolaires allaient être moins satisfaits du travail et de la relation établie. Ainsi, nous avons pu constater que notre hypothèse a été émise sur de faux aprioris. Par ce travail, nous avons pu constater que ces relations sont satisfaisantes pour l’un et l’autre des protagonistes. Cependant, malgré ce constat positif, les deux intervenants proposent des pistes d’amélioration et jugent que les non-dits peuvent entraver la relation et la collaboration.

Details

Actions

Preview