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Abstract

Introduction : Certaines croyances sont un facteur de risque de passage à la chronicité de la lombalgie. Elles peuvent conduire à des comportements délétères susceptibles de favoriser un mauvais pronostic. Objectif : Identifier les croyances sur le mal de dos d’une partie de la population en Suisse romande. Méthodologie : Diffusion du questionnaire Back-PAQ via les réseaux sociaux auprès de la population cible, selon des critères d’inclusion et d’exclusion. Résultats : 1129 données exploitables : 71% de femmes, âge moyen : 36,07 (±13,27) ; 62% de formation tertiaire ; 96% ayant déjà eu des douleurs de dos. Le score total moyen est de 113,24 (±10,61). Des croyances délétères ont été identifiées, telles que le besoin de protéger son dos, la spécificité des douleurs, l’importance d’en identifier les causes et la nécessité de consulter. Néanmoins, des bonnes croyances ont également été constatées, comme l’importance de rester actif et la dimension psychosociale de la lombalgie. Discussion : Le dos est perçu comme fort et bien conçu, mais parallèlement, les participants pensent qu’il est facile de le blesser et que des muscles forts sont nécessaires. L’activité physique est considérée comme bénéfique, mais seulement à une certaine intensité. Ces contradictions laissent supposer que les croyances ne concordent que partiellement avec les recommandations actuelles. Conclusion : Certaines croyances délétères sont présentes dans notre échantillon, sans toucher de catégorie particulière, soulignant l’importance d’aborder les patients lombalgiques dans leur globalité. Des recherches supplémentaires seraient nécessaires pour explorer les paradoxes mis en évidence dans ce travail.

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