Né le 8 juin 1942 à Aigle, Jacques Dubochet se forme en physique à l’École polytechnique de l’Université de Lausanne, puis il se rend à Genève pour suivre un certificat en biologie moléculaire. Jacques Dubochet se lance dans une thèse en biophysique sous la direction du professeur Édouard Kellenberger. Fondateur en 1964 du premier Institut de biologie moléculaire en Suisse, Édouard Kellenberger est un grand spécialiste de la microscopie électronique, pour laquelle il développe avec la chimiste Antoinette Ryter en 1958 la méthode dite RK pour la préparation des échantillons, qui devient un standard international. Jacques Dubochet consacre sa thèse aux dégâts qu’inflige la microscopie électronique à la matière vivante que l’on désire étudier. En 1971, Édouard Kellenberger, Werner Arber et un certain nombre de collaborateurs décident de s’installer à l’Université de Bâle, qui vient de créer le Biozentrum. Jacques Dubochet y termine son doctorat.
Parcours de vie
En 1978, il est engagé à l’EMBL (Laboratoire européen de biologie moléculaire) à Heidelberg. Dans les années 1980, Jacques Dubochet développe la vitrification, une méthode permettant de faire chuter la température de l'eau sans en changer la structure, pour observer du matériel biologique au microscope électronique.
Récompenses et prix
En 2017, alors qu'il est directeur honoraire du Département d'analyse ultrastructurale à l'Université de Lausanne, Jacques Dubochet est récompensé par le Prix Nobel de chimie qui lui est remis le 4 octobre 2017 à Stockholm.
Sources
Sites et références mentionnés [BCULausanne/DocV/BS/2019/05]