@article{Thonney:17548,
      recid = {17548},
      author = {Thonney, Héléna},
      title = {Un atelier d'artistes-peintres au service de la confiance  en soi et de la faculté à prendre des risques},
      pages = {66 f.},
      note = {Mémoire professionnel, Bachelor of arts en enseignement  pour 
les degrés préscolaire et primaire},
      abstract = {Cette recherche porte sur la capacité à prendre des  risques et la confiance en soi dans le cadre du  développement de la créativité des élèves au deuxième cycle  primaire en arts visuels. Le processus de la pensée  divergente permet le foisonnement d’idées à l’inverse de la  pensée convergente qui place le sujet dans une dynamique de  recherche de la réponse unique. Par ailleurs, la faculté à  prendre des risques est un élément favorable au  développement de la créativité car celle- ci permet de  sortir des sentiers battus et d’aboutir à un nouveau  produit original, encore jamais vu. Oser prendre des  risques demande  une confiance en soi et en ses choix  personnels.  Mais…  Plusieurs ouvrages mentionnent le fait  que le développement de la  créativité se voit réduit à  l’école. Cette perte de créativité dès l’entrée de   l’enfant à l’école est liée au contrat didactique  traditionnel auquel l’élève est contraint. La pensée  convergente est très sollicitée alors que la pensée  divergente de l’élève est mise de côté. De plus, les traits  de caractères des élèves prônés par les enseignants ne se  révèlent pas toujours être les mêmes que ceux qui  interviennent dans le processus créatif.  Alors…  La  recherche consiste à modifier le contrat didactique qui  règne en  classe afin qu’il devienne plus propice au  processus créatif. Ceci est mis en place par le changement  de statut de l’enseignant et des élèves dans un atelier  virtuel d’artistes-peintres. L’élève produit librement pour  autant qu’il respecte les consignes de travail. Aucun  modèle de réalisation n’est montré aux élèves ce qui  empêche de suivre une voie unique. L’enseignant est un  guide-conseiller, il ne transmet pas le savoir de manière  directive. Ainsi, l’enseignant adopte le rôle d’un mécène  lié à ses artistes qui sont les élèves.  Les résultats  montrent qu’il est difficile pour un élève de changer de  statut et de processus de pensée : les élèves sont à la  recherche du juste. La prise de risque n’est pas  envisageable pour les élèves. En effet, ceux-ci ont peur de  la note, de l’avis de l’enseignant, de tout recommencer et  n’ont parfois pas d’avis personnel sur leur propre  production. Les résultats montrent aussi que la confiance  en soi des élèves est très fragile et instable mais aussi  qu’elle dépend du regard que l’enseignant porte sur la  production de l’enfant.},
      url = {http://patrinum.ch/record/17548},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.17548},
}