TY  - GEN
AB  - Les enseignants en physique doivent trouver des moyens pour améliorer  leur enseignement afin de contrer l’à priori négatif lié à cette matière et de  créer plus d’intérêt pour les sciences parmi les élèves.  Une des pistes prometteuses pour un enseignement plus motivant est  l’introduction d’une gestion des travaux pratiques qui donne plus  d’autonomie aux élèves et qui leur demande de s’impliquer davantage.  Dans la littérature, cette méthode est appelé « démarche hypothético- déductive » ou « démarche d’investigation ».  La recherche décrite dans ce mémoire a pour objectif d’apporter des  arguments dans le débat sur l’utilité d’une telle démarche. Dans ce but,  deux méthodes de gestion des travaux pratiques ont été comparées, avec  le pendule simple comme objet d’étude. Une méthode, dite « démarche  guidée », était de nature traditionnelle avec un protocole bien défini qui  devait être reproduit par les élèves. L’autre méthode, dite « démarche libre  », fixait seulement un but à atteindre et demandait aux élèves de définir leur  propre protocole et expérience.  Cinq classes de première année du Gymnase d’Yverdon, 99 élèves au  total, ont été impliquées dans cette recherche. Chaque classe consistait en  deux groupes, l’un travaillant selon la « démarche libre », l’autre selon la «  démarche guidée ».  Le déroulement des travaux pratiques a permis d’obtenir des impressions  qualitatives sur le travail des élèves. Deux questionnaires ont permis  d’obtenir des données sur (i) l’appréciation que les élèves ont eu de la  méthodologie utilisée et (ii) les acquis des élèves quelques semaines après  leur TP.  L’analyse de ces données ne montre pas de différence significative au  niveau des acquis entre les deux démarches, ni au niveau des savoir ni au  niveau du savoir-faire. Quant à l’appréciation par les élèves, la « démarche  libre » est stimulante pour certains élèves alors que d’autres élèves s’y  retrouvent plutôt perdus voir démotivés. Il n’y a donc pas une nette  préférence par l’une des deux méthodes.  Ce résultat décevant doit être interprété dans le contexte spécifique de  cette recherche avec ces multiples limites, notamment le peu de temps  donné aux élèves pour se familiariser à la « démarche libre ». Par  conséquent, des travaux plus approfondis seraient nécessaires afin  d’affiner ces conclusions.
AU  - Verhagen, Huub
DO  - 10.22005/bcu.17522
DO  - doi
ED  - Lo Bello, Philippe
ED  - Dir.
ID  - 17522
KW  - Travaux pratiques 
KW  -  Physique 
KW  -  Pendule simple 
KW  -  Démarche hypothético-
déductive 
KW  -  Démarche d’investigation 
KW  -  Étude comparative
L1  - https://patrinum.ch/record/17522/files/mp_ms2_p20057_2010.pdf
L2  - https://patrinum.ch/record/17522/files/mp_ms2_p20057_2010.pdf
L4  - https://patrinum.ch/record/17522/files/mp_ms2_p20057_2010.pdf
LA  - fre
LK  - https://patrinum.ch/record/17522/files/mp_ms2_p20057_2010.pdf
N1  - Mémoire professionnel, Diplôme d'enseignement pour le degré 
secondaire II
N2  - Les enseignants en physique doivent trouver des moyens pour améliorer  leur enseignement afin de contrer l’à priori négatif lié à cette matière et de  créer plus d’intérêt pour les sciences parmi les élèves.  Une des pistes prometteuses pour un enseignement plus motivant est  l’introduction d’une gestion des travaux pratiques qui donne plus  d’autonomie aux élèves et qui leur demande de s’impliquer davantage.  Dans la littérature, cette méthode est appelé « démarche hypothético- déductive » ou « démarche d’investigation ».  La recherche décrite dans ce mémoire a pour objectif d’apporter des  arguments dans le débat sur l’utilité d’une telle démarche. Dans ce but,  deux méthodes de gestion des travaux pratiques ont été comparées, avec  le pendule simple comme objet d’étude. Une méthode, dite « démarche  guidée », était de nature traditionnelle avec un protocole bien défini qui  devait être reproduit par les élèves. L’autre méthode, dite « démarche libre  », fixait seulement un but à atteindre et demandait aux élèves de définir leur  propre protocole et expérience.  Cinq classes de première année du Gymnase d’Yverdon, 99 élèves au  total, ont été impliquées dans cette recherche. Chaque classe consistait en  deux groupes, l’un travaillant selon la « démarche libre », l’autre selon la «  démarche guidée ».  Le déroulement des travaux pratiques a permis d’obtenir des impressions  qualitatives sur le travail des élèves. Deux questionnaires ont permis  d’obtenir des données sur (i) l’appréciation que les élèves ont eu de la  méthodologie utilisée et (ii) les acquis des élèves quelques semaines après  leur TP.  L’analyse de ces données ne montre pas de différence significative au  niveau des acquis entre les deux démarches, ni au niveau des savoir ni au  niveau du savoir-faire. Quant à l’appréciation par les élèves, la « démarche  libre » est stimulante pour certains élèves alors que d’autres élèves s’y  retrouvent plutôt perdus voir démotivés. Il n’y a donc pas une nette  préférence par l’une des deux méthodes.  Ce résultat décevant doit être interprété dans le contexte spécifique de  cette recherche avec ces multiples limites, notamment le peu de temps  donné aux élèves pour se familiariser à la « démarche libre ». Par  conséquent, des travaux plus approfondis seraient nécessaires afin  d’affiner ces conclusions.
T1  - Démarche hypothético-déductiveétude comparative des travaux pratiques de physique au Gymnase d'Yverdon
TI  - Démarche hypothético-déductiveétude comparative des travaux pratiques de physique au Gymnase d'Yverdon
UR  - https://patrinum.ch/record/17522/files/mp_ms2_p20057_2010.pdf
ER  -