@article{Zemzemi:17514,
      recid = {17514},
      author = {Zemzemi, Fatima},
      title = {La pédagogie explicite},
      pages = {21 f.},
      note = {Mémoire professionnel, Diplôme d'enseignement pour le  degré 
secondaire II},
      abstract = {L’impact de l’enseignant sur la réussite des élèves est un  élément non  négligeable. A partir de ce constat, la  nécessité d’une réflexion sur la méthode d’enseignement  employée s’impose. Suite notamment aux approches  traditionnelles, behavioristes et constructivistes, les  recherches sur les pratiques d’enseignement efficaces et  les développements en psychologie cognitive ont mis en  lumière l’efficacité d’une pédagogie : la pédagogie  explicite.  L’enseignement explicite se déroule en trois  phases. La première, la mise  en situation, consiste à  présenter les objectifs d’apprentissage et effectuer  les  rappels nécessaires au nouvel apprentissage. La seconde  phase,  l’expérience d’apprentissage, se découpe,  elle-même, en trois étapes. Le  modelage constitue la  première de ces trois étapes et consiste à ce que   l’enseignant présente l’objet d’apprentissage en  explicitant tout ce qui se  déroule dans sa tête. Durant la  seconde étape, intitulée pratique guidée, les  élèves  effectuent des exercices du même genre que ceux qui ont été  présentés lors de la phase de modelage. Ils travaillent  idéalement par groupe de deux et le rôle de l’enseignant  consiste à évaluer la qualité de leur compréhension. Enfin,  la pratique autonome prend place. La dernière phase de  l’enseignement explicite est l’objectivation qui consiste à  faire émerger l’essentiel à retenir.  De nombreuses  démarches de l’enseignement explicite trouvent leurs   justifications dans les sciences cognitives qui ont  développé des notions telles que la surcharge cognitive, le  sur- apprentissage ou encore l’importance des connexions  entre les réseaux dans le cerveau.  Cependant deux limites  principales à ce modèle d’enseignement peuvent  être  relevées. La première concerne l’attention des élèves et la  seconde  leur réflexion qui risque d’être peu utilisée.   Pour ce qui est de l’enseignement des mathématiques au  gymnase, il peut  être conclu que les phases de pratique  guidée et de pratique autonome sont indispensables. L’étape  de modelage pourrait, quant à elle, être remplacée par une  étape où les connaissances et les habiletés seraient  explicitées, mais par le biais d’un questionnement des  élèves qui permettrait, ainsi, de susciter leur réflexion.},
      url = {http://patrinum.ch/record/17514},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.17514},
}