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Abstract

Ce mémoire traite du rapport au savoir dans les écoles professionnelles, à travers l’exemple de quatre classes de l’Ecole professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL). A l’aide d’une démarche empirique (par des bilans de savoir sous forme de questionnaires), j’ai tenté de comprendre comment les apprentis percevaient et valorisaient les savoirs enseignés à l’école et en particulier dans des disciplines de culture générale (avec ici le cas de l’anglais et du français). En premier lieu, il s’agit de comprendre quels sont les enjeux posés par la situation (pré)professionnelle des apprentis et quelle influence ces conditions peuvent exercer sur leur façon de concevoir l’école et les savoirs scolaires. Pour ce faire, j’ai travaillé sur le contexte l’apprentissage et des écoles professionnelles en Suisse et j’ai utilisé les recherches menées dans des contextes (en partie) comparables par différents auteurs qui se sont intéressés au concept de rapport au savoir (Charlot, Rochex, Altet). Ainsi, à l’aide de ce cadre théorique, j’ai tenté de comprendre quels étaient les enjeux chez les apprentis aux niveaux identitaire, disciplinaire et des tâches avec l’idée de mieux pouvoir appréhender la nature des pressions qui peuvent peser sur les apprentis et leurs apprentissages. Du point de vue de mon enseignement, cela m’a aussi amené à réfléchir à mes pratiques dans ce contexte particulier et à la nature du rapport au savoir que je devais privilégier chez mes élèves, sachant qu’un rapport instrumental au savoir peut paraître légitime dans le cas de la formation professionnelle (pouvoir utiliser dans la pratique immédiate des savoirs « utiles ») mais qu’il est susceptible de mener à un échec de l’élève sur le moyen ou le long terme ; la question étant de savoir comment réussir à intéresser les élèves au-delà de leurs besoins immédiats pour faciliter une assimilation pérenne des savoirs.

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