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Abstract
Face à la problématique de la sédentarité, notre société occidentale moderne éprouve le besoin de plus en plus pressant de voir les individus qui la constituent se responsabiliser en matière d’activité physique. En effet, l’étude Sport Suisse 2008 révèle que plus de la moitié des enfants et adolescents (de 10 à 19 ans) ne s’activent pas de manière suffisante et sont par conséquent exposés aux symptômes d’une vie sédentaire (surcharge pondérale, diabète, douleurs dorsales, etc.). Dans ce contexte, l’école occupe une place importante en préparant les jeunes à jouer un rôle actif et positif dans la société. Ce chemin vers l’autonomie, que ce soit en EPS ou dans d’autres discipline, relève selon Meirieu de l’éthique même du corps enseignant. Une éthique qui se construit autour du paradoxe de la notion d’autonomie, soit le nécessaire passage par un stade dépendant avant de développer une attitude autonome. C’est donc l’Éducation Physique et Sportive qui est la plus à même de pouvoir répondre à cette problématique sociale. Les plans d’études reflètent cette volonté de mettre en place des stratégies visant l’acquisition par les élèves de compétences et non pas un simple empilement de connaissances. Le propos de ce mémoire professionnel s’attarde donc à mettre en place le cadre théorique des stratégies à disposition des enseignants d’EPS afin que les élèves tendent vers des attitudes autonomes. Ainsi, nous nous appuyons principalement sur l’étude de Méard et Bertone (1998) qui, après analyse des articles professionnels des enseignants d’EPS français de 1984 à 1996, met en avant la prédominance de quatre tendances : activer, finaliser, réguler et responsabiliser. À cela nous ajouterons une réflexion autour des interventions des enseignants d’EPS et autour des formes de groupement. Ces stratégies seront mises en pratique et discutées dans le cadre du mémoire professionnel pour la formation secondaire I.