Résumé

Pourquoi les apprentis employés de commerce apprennent-ils l’allemand ? Où trouvent-ils la motivation pour cette branche ? Au travers de quelles activités ont-ils l’impression de réellement apprendre ? Y a-t-il un lien entre les résultats en allemand d’un élève et son rapport au savoir ? Voici quelques questions qui m’ont interpellée et auxquelles j’ai cherché à répondre au travers de mon mémoire. Ce travail de recherche s’intéresse notamment au rapport au savoir et à l’attribution causale et a pour cadre trois classes d’apprentis employés de commerce en formation élargie à l’école professionnelle commerciale de Lausanne (EPCL). Des élèves de 1ère et 2e années ont été invités à remplir deux questionnaires dans le but de décrire notamment leur parcours personnel, les raisons qui les poussent personnellement à apprendre l’allemand ou les raisons pour lesquelles l’allemand fait partie du cursus de leur formation. Ils ont aussi dévoilé leurs résultats en allemand depuis la 5e année et les ont justifiés avec leurs mots. Concernant le rapport au savoir, les réponses des apprentis ont été analysées et confrontées aux travaux de l’équipe ESCOL menée par Bernard Charlot et à ceux de Marguerite Altet. Les différentes positions de la recherche sont présentées, mais aussi discutées, vérifiées, critiquées ou élargies dans ce travail. Les réponses des apprentis, présentées en annexe de ce travail, constituent une mine d’or. Le travail qui en résulte permet non seulement de faire un état des lieux du rapport au savoir existant chez une population d’élèves souvent ignorée, mais offre aussi à chaque enseignant l’opportunité de réfléchir sur les moyens dont il dispose pour améliorer le rapport au savoir et les conditions d’apprentissage de ses élèves. Certains outils sont aussi esquissés dans ce travail.

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