Résumé

De nos jours, de plus en plus d’enseignants semblent se plaindre de classes dites difficiles ; classes dans lesquelles les élèves font usage de violence, tant verbale que physique, créant petit à petit des climats peu propices à une dynamique d’apprentissages scolaires et sociaux. C’est pourquoi il paraît important de donner aux enfants d’aujourd’hui des outils pour réapprendre à communiquer. Aujourd’hui les moyens de communication se multiplient, se médiatisent mais ne semblent pas pour autant améliorer les relations interpersonnelles. Au contraire, on constaterait plutôt, à l’inverse, que cette multiplication des voies de communication embrouille les individus, leur rendant la tâche plus ardue quand il s’agit de parler et d’écouter leurs semblables. L’école n’échappe pas à ce phénomène et est peut-être même l’un des premiers endroits où l’on peut constater ce genre de difficultés communicationnelles. Voilà d’où nait l’envie d’expérimenter une approche d’apprentissage de gestion positive des conflits au travers du conte, afin également de redonner sa valeur à une tradition orale qui s’est perdue au cours du temps. « Pour faire la paix : et si on contait » est une démarche s’inscrivant dans un cadre de recherche-action lui permettant donc d’évoluer et d’être expérimentée en fonction du contexte scolaire dans lequel je me suis trouvée en stage. L’objectif fondamental de ce mémoire professionnel est de construire une approche qui permettrait aux élèves d’apprendre à mieux gérer les conflits pouvant survenir en classe. Il est également l’occasion de son expérimentation en ce même lieu pour pouvoir observer les apports et les limites de l’emploi de contes dans la scolarité et dans l’apprentissage de compétences relationnelles. « Conter, c’est rendre les enfants d’aujourd’hui plus humains pour ceux de demain. »

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