Résumé

Ce travail s’inscrit dans une démarche d’analyse critique de l’image et cherche avant tout à remettre en question le contenu scientifique de l’aléa tsunami comme il est présenté dans un film catastrophe de science-fiction. Le film retenu pour ce travail s’intitule 2012, d’Harald Kloser. L’idée de travailler sur un film de fiction plutôt que sur un documentaire, relève de l’envie de traiter d’une catégorie de films à laquelle les élèves du secondaire II sont particulièrement exposés. Dans un premier temps, ce travail traite de la théorie sémiotique de l’image et rend attentif à son aspect construit, à savoir que l’image n’est autre qu’une représentation ou une copie du monde qui nous entoure. Ainsi, l’image reproduit un pan de réalité à l’aide de codes de construction précis, qui tendent à stimuler nos émotions en attirant notre regard sur certains éléments volontairement choisis par son concepteur et qui laissent peu de place au hasard. Par la suite, ce document revient sur une activité réalisée en classe autour de l’image, au terme d’une séquence didactique en géographie sur les risques naturels. Les problèmes rencontrés lors de cette activité sont analysés à la lumière de la théorie pédagogique. Finalement, en réponse aux problèmes mentionnés ci-dessus, ce travail présente une nouvelle activité qui n’a pas été testée en classe, mais qui permet à l’aide d’une situation-problème résolue en groupes de remettre en question le contenu scientifique de l’aléa tsunami dans le film 2012.

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