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Abstract

L‘instanciation de l‘usage des nouvelles technologies au regard des sciences de l‘éducation n‘est efficace que si les pratiques pédagogiques s‘adaptent à la nature propre de ces nouveaux outils qui sont aussi avant tout, des médias. Ils ont la potentialité de développer des dispositifs pédagogiques où la motivation et l‘interactivité sont les moteurs de base liés à l‘information, l‘activité et la production. Cette nouvelle manière d‘enseigner peut se révéler particulièrement efficace dans les apprentissages dits, de résolution de problème, collaboratifs et par projet. Cependant, l‘investissement dans la maîtrise de ces outils est chronophage et peut être un réel frein dans leur usage par les enseignants s‘il n‘est pas accompagné dans l‘acquisition. Si des pays comme le Canada ou la Finlande sont pionniers dans le domaine et si les universités ont généralisés l‘usage de ces outils, force est de constater que l‘enseignement et notamment le secondaire, en Suisse, est en retard dans ce genre de pratique qui n‘est guère institutionnalisée. Pourtant, l‘étude de l‘outil CLAROLINE m‘a montré que ses fonctionnalités sont particulièrement adaptées à cette manière d‘apprendre orienté vers la découverte notamment, à travers les parcours pédagogiques et les travaux à remettre. Cette dernière fonctionnalité étant une possibilité de diagnostic permettant à l‘enseignant de faire le point sur sa pratique et de l‘évaluer pour la corriger. L‘expérimentation m‘a montré que l‘usage d‘une plateforme pédagogique permet de diversifier sa pratique, de gérer l‘hétérogénéité d‘une classe et de développer chez les élèves l‘habitude de chercher l‘information par eux- mêmes, de créer ensemble du savoir et renforcer ainsi, une capacité à l‘autonomie et la confiance en soi qui me semblent être l‘essentielle pour apprendre à apprendre.

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