TY  - GEN
AB  - La maitrise de l’orthographe, de par son importance dans la vie de tous les  jours, est une question inévitable dans le système scolaire. La place  restreinte qui lui est dévolue dans l’enseignement du français au  secondaire II devrait être compensée par son omniprésence dans la  production d’écrits.  Et pourtant, cela suffit-il ?  Pour nous par exemple, professeurs d’une discipline ayant créé son propre  code – les mathématiques –, et qui dès lors n’a pour tout rapport avec la  langue que le statut de branche fondamentale, quelles peuvent bien être les  responsabilités qui nous échoient face aux élèves et à leur apprentissage  de l’orthographe ? Le besoin se fait-il sentir et, si oui, quelle marge de  manœuvre existe-t-il ? Quelles contraintes sont données ? Quelle y est la  place de la nouvelle orthographe ?  Ce mémoire a pour but de faire un état des lieux de l’orthographe en dehors  du cours de langue.  En interrogeant sur ses pratiques le corps enseignant et en recueillant les  avis des élèves, un fait se dégage : nul n’est indifférent à la question de  l’écriture et chacun a son avis, ses préceptes, ses recettes, ses passions,  ou, à défaut, son désabusement. Au final, les possibilités sont larges et il  n’est pas incongru d’imaginer prendre en compte au gymnase l’orthographe  comme critère d’évaluation, peu importe la matière enseignée. D’autant que  cette simple mise en place garantit en général un soin plus grand face à la  langue et n’entraine que rarement des sanctions. Il n’existe qu’une seule  condition : être transparent vis-à-vis des élèves.  Bien entendu, aucune attitude du professeur ne saurait faire disparaitre à  jamais les lacunes orthographiques rencontrées bien trop souvent ; il s’agit  cependant de garder une ligne de conduite permettant de guider les élèves  vers un perfectionnement de leurs compétences linguistiques tout en  conservant une cohérence explicite face à l’importance de l’orthographe  dont tout le monde se réclame.
AU  - Bucher, Laurent
DO  - 10.22005/bcu.17400
DO  - doi
ED  - Cordonier, Noël
ED  - Dir.
ID  - 17400
KW  - Orthographe 
KW  -  Secondaire II 
KW  -  Pluridisciplinarité 
KW  -  Rectifications de l’orthographe de 1990 
KW  -  Correction 
KW  -  Évaluation
L1  - https://patrinum.ch/record/17400/files/mp_ms2_p22231_2011.pdf
L2  - https://patrinum.ch/record/17400/files/mp_ms2_p22231_2011.pdf
L4  - https://patrinum.ch/record/17400/files/mp_ms2_p22231_2011.pdf
LA  - fre
LK  - https://patrinum.ch/record/17400/files/mp_ms2_p22231_2011.pdf
N1  - Mémoire professionnel, Diplôme d'enseignement pour le degré 
secondaire II
N2  - La maitrise de l’orthographe, de par son importance dans la vie de tous les  jours, est une question inévitable dans le système scolaire. La place  restreinte qui lui est dévolue dans l’enseignement du français au  secondaire II devrait être compensée par son omniprésence dans la  production d’écrits.  Et pourtant, cela suffit-il ?  Pour nous par exemple, professeurs d’une discipline ayant créé son propre  code – les mathématiques –, et qui dès lors n’a pour tout rapport avec la  langue que le statut de branche fondamentale, quelles peuvent bien être les  responsabilités qui nous échoient face aux élèves et à leur apprentissage  de l’orthographe ? Le besoin se fait-il sentir et, si oui, quelle marge de  manœuvre existe-t-il ? Quelles contraintes sont données ? Quelle y est la  place de la nouvelle orthographe ?  Ce mémoire a pour but de faire un état des lieux de l’orthographe en dehors  du cours de langue.  En interrogeant sur ses pratiques le corps enseignant et en recueillant les  avis des élèves, un fait se dégage : nul n’est indifférent à la question de  l’écriture et chacun a son avis, ses préceptes, ses recettes, ses passions,  ou, à défaut, son désabusement. Au final, les possibilités sont larges et il  n’est pas incongru d’imaginer prendre en compte au gymnase l’orthographe  comme critère d’évaluation, peu importe la matière enseignée. D’autant que  cette simple mise en place garantit en général un soin plus grand face à la  langue et n’entraine que rarement des sanctions. Il n’existe qu’une seule  condition : être transparent vis-à-vis des élèves.  Bien entendu, aucune attitude du professeur ne saurait faire disparaitre à  jamais les lacunes orthographiques rencontrées bien trop souvent ; il s’agit  cependant de garder une ligne de conduite permettant de guider les élèves  vers un perfectionnement de leurs compétences linguistiques tout en  conservant une cohérence explicite face à l’importance de l’orthographe  dont tout le monde se réclame.
T1  - La question de l'orthographe au gymnase en dehors des cours de français
TI  - La question de l'orthographe au gymnase en dehors des cours de français
UR  - https://patrinum.ch/record/17400/files/mp_ms2_p22231_2011.pdf
ER  -