@article{Macquat:17377,
      recid = {17377},
      author = {Macquat, Laurent},
      title = {Développement et intégration de la culture du milieu à  l'école de Goundry au Burkina Faso},
      pages = {35 f.},
      note = {Mémoire professionnel, Diplôme d'enseignement pour le  degré 
secondaire II},
      abstract = {Le Burkina Faso a connu son indépendance en 1960. Jusqu’à  ce jour, la  langue nationale officielle véhiculaire reste  le français et toutes les matières  enseignées à l’école le  sont dans la langue anciennement coloniale.  Cependant,  elle n’est de loin pas maîtrisée par tout le monde.  Les  nombreuses cultures linguistiques du pays ont toujours été  de tradition  orale, mais depuis quelques années, les  principales langues vernaculaires  sont transcrites. Cela  leur procure une officialité et permet leur  enseignement  dans le cadre scolaire. Ainsi, depuis peu, plutôt que de   connaître uniquement un cursus en français - soit celui des  écoles  classiques - les enfants burkinabés peuvent  bénéficier d’un enseignement  bilingue initié dans leur  langue maternelle.  Cette manière de procéder facilite la  compréhension des matières et leurs  apprentissages.  Cette  éducation bilingue cherche en outre à intégrer des aspects  culturels  et de production dans le cursus : enseigner les  histoires, chants et danses  traditionnels ainsi qu’offrir  les bases de techniques agricoles ou artisanales.  Cette  revalorisation culturelle, loin d’être folklorique va  donner aux enfants  les bases d’une meilleure intégration  dans leur milieu. Un développement  endogène qui s’inscrit  dans le respect de leurs traditions.  Ce nouveau type  d’école semble rencontrer une adhésion des populations   locales. Si à ce jour au Burkina il est encore minoritaire,  il tend  vraisemblablement à se multiplier.},
      url = {http://patrinum.ch/record/17377},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.17377},
}