@article{Gut:17361,
      recid = {17361},
      author = {Gut, Mathilde},
      title = {La parole dans la classe},
      pages = {94 f.},
      note = {Mémoire professionnel, Master of arts en enseignement  
spécialisé},
      abstract = {Ce travail est un témoignage. Il se propose d'étudier la  place que la parole  peut prendre dans un petit groupe  d'adolescents durant une année  scolaire. Comme le disait  Octavio Paz (prix Nobel de littérature en 1990), «  Contre  le silence et le vacarme, s'invente la Parole, liberté qui  s'invente elle-  même et m'invente chaque jour ». Je me  suis demandé si le fait de  développer une pédagogie  inspirée de la Pédagogie Institutionnelle  permettait  d'apporter aux élèves un meilleur accompagnement dans le   processus de transition qu'ils vivent à la fin de leur  scolarité. Effectivement,  la pression de la recherche de  place de formation, du certificat de fin de  scolarité  ainsi que celle de l'intégration provoque beaucoup  d'inquiétudes  qui affectent les jeunes comme les adultes  qui les accompagnent. Ceci  parasite le travail scolaire.  Je me suis inspirée du travail de Francis Imbert  afin de  donner de la place à l'expression des émotions en classe et   d'utiliser les outils qu'il propose pour le travail de la  relation maître-élève et  élève-élève. Pour mener à bien ce  travail, la Pédagogie Institutionnelle  propose d'aménager  des espaces de parole en vue de stimuler et de  protéger la  parole. Le cadre de ces lieux de parole a été défini grâce  à des  règles de fonctionnement et des sanctions établis en  concertation avec les  élèves. Les paroles de ces jeunes  ont été précieusement consignées (au  jour le jour) dans un  journal d'observation dans le but de garder un  maximum  d'authenticité mais aussi afin de permettre le recul  nécessaire à  la mise en évidence de cinq thématiques  porteuses de sens: Le handicap,  la maladie-la mort, le  fonctionnement du groupe, les amitiés-l'exclusion et   l'entrée dans le monde de la formation. Le travail relate  les événements,  plus ou moins heureux, vécus par les  jeunes et par moi-même. Tous les  sujets d'échange et de  réflexion ont été proposés par les élèves  spontanément  selon leurs préoccupations du moment ou liés aux   événements vécus à l'école.},
      url = {http://patrinum.ch/record/17361},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.17361},
}