Résumé

obligatoire pour amorcer un apprentissage, émet quelques inquiétudes sur la qualité de l'instruction dispensée par l’école. Ces inquiétudes portent à la fois sur les contenus de l’enseignement et aussi sur l’adaptabilité du futur apprenti aux changements technologiques et organisationnels qu’exige un monde professionnel marqué par des rythmes évolutifs toujours plus rapides. Dès lors notre recherche a porté sur les déterminants d'une bonne adaptabilité des élèves au monde du travail. Qui donc mieux que les entreprises peut en juger ? C'est au moyen d'une enquête que nous avons recueilli l’avis de leurs représentants issus des trois secteurs économiques. Les comportements observés des entreprises nous ont conduits à nous intéresser aux tests dès lors que l'évaluation au moyen de ceux-ci semble prendre plus d'importance aux yeux des employeurs. Néanmoins, quand bien même les PME et les grandes entreprises se rejoignent sur les déterminants d'une bonne adaptabilité de l'élève, nous remarquons que leur approche diffère notablement. L’étude nous apprend que les concepts de compétence et d'autonomie sont variablement pris en compte de l'école à l'entreprise. Elle nous confirme que les méthodes de transmission des savoirs suscitent l'incompréhension, voire les critiques du monde économique. Notre analyse relève autant les échecs au certificat de fin d'études secondaires obligatoires qu'au certificat fédéral de capacité. Ce constat d'échecs, en alarmante augmentation, révèle d'autres carences que les seuls savoirs scolaires. Dès lors, l'école se voit menacée dans son rôle séculaire d'institution démocratique. Entre l'obsession professionnalisante du monde économique et la transmission des fondements de Pestalozzi, saura-t-elle trouver sa nouvelle vocation ? Son avenir en dépend.

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