Résumé

L’intégration est un sujet de controverse. Il est définit par le fait d’intégrer dans l’enseignement d’une classe ordinaire un élève ayant un handicap, des besoins particuliers ou de grands troubles de l’apprentissage. Cette action devra être encadrée par tout le soutien nécessaire à l’élève en question et à l’enseignant pour que ce dernier puisse participer à tous les projets de classe. Dans le canton de Vaud, les changements dus à la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons (RPT) impliquent que ce canton devra pourvoir à sa propre pédagogie de l’intégration et la pratiquer d’avantage. En effet, actuellement le canton bénéficie d’un certain nombre d’écoles spécialisées où une grande majorité des élèves ayant des besoins particulier y sont dirigés. Ce qui implique que pour pouvoir aller dans le sens d’une école intégrative, les enseignants devraient eux aussi être plus attentifs à l’intégration dans leur classe. Il faut donc que les futurs enseignants étudiant de la HEP soient suffisamment préparés et formés à cette éventualité. Nous allons aussi relever le fait que le sentiment de compétence dans les domaines de l’enseignement, de l’organisation et des apprentissages est en relation directe avec le fait de favoriser ou non une intégration et c’est autour de ce point que ce mémoire professionnel a été construit. L’hypothèse de départ de la présente recherche peut être formulée de la manière suivante : les futurs enseignants issus d’une filière HEP ne sont pas suffisamment formés et informés en vue d’une intégration concrète au début de leur carrière. Enfin, les résultats obtenus lors de notre recherche soutiennent notre hypothèse. Ainsi, nous pouvons dire que les étudiants de la HEP en fin d’étude sont très peu enclin à pratiquer l’intégration et ne se sentent ni assez formés ni assez compétents afin de pouvoir intégrer un enfants aux besoins particuliers.

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