Résumé

Le statut de la musique à l’école a constitué la préoccupation principale de ce travail. Il faut souligner que le nombre de périodes d’enseignement réservé à la musique est quelque peu insignifiant par rapport à certaines autres disciplines. L’évaluation des systèmes éducatifs est particulièrement orientée sur le développement d’une pensée logico-mathématique. Notre questionnement concerne l’impact de la musique sur le développement des facultés cognitives, affectives et psychomotrices. De nos jours, de nombreux chercheurs mettent en évidence les interactions entre la musique et les sciences cognitives. Dès lors, comment expliquer le peu d’intérêt manifesté pour la musique en tant que discipline formative par les autorités déontiques ? La présente recherche met en évidence les relations entre la musique et les différentes composantes de l’intelligence, y compris la mémoire. Par ailleurs, cette étude démontre aussi le développement des fonctions cognitives favorisé par une pratique musicale qui optimise le fonctionnement global de l’individu. Dans la littérature du genre, les notions de mémoire et d’intelligence ne sont pas toujours employées à bon escient. Ce travail éclaircit la définition de ces deux concepts afin d’éviter toute forme de confusion. De surcroît, la mémoire constitue un élément essentiel dans le développement de l’intelligence musicale. D’ailleurs, les recherches de Baddeley entre autres ont orienté cette étude afin de définir les concepts-clés de la notion de mémoire et spécifiquement l’encodage musical ainsi que les mémoires mélodiques et harmoniques. Le développement des facultés cognitives généré par la musique est consolidé par les disciplines à caractère littéraire et scientifique. L’optimisation de cette consolidation peut s’opérer par un statut horaire équitable et harmonieux entre ces disciplines.

Einzelheiten

Actions

PDF