Résumé

Dans le monde sportif, la gestion mentale occupe une place importante dans la préparation et l’optimisation des performances. Toutefois, l’apport du « psyché » dans l’amélioration de résultats n’est pas exclusif au monde sportif. Des études ont été menées dans le système scolaire français mettant en avant les progrès effectués par les élèves grâce à l’utilisation d’une pédagogie recourant à l’évocation. L’évocation, la représentation mentale, l’imagerie mentale ou encore la visualisation sont, à quelques nuances près, autant de termes pour qualifier un processus de vision permettant de vivre ou de revivre de manière personnelle et intime les événements dans la tête. Se représenter un geste permet une activation nerveuse identique à celle produite par la réalisation de ce même geste mais sans la production motrice. Il s’agit donc d’un moyen d’entraînement supplémentaire. Ces différents aspects amènent à penser qu’il est possible, en éducation physique, de travailler via cette pédagogie de la représentation mentale afin d’améliorer certains fondamentaux voire de permettre une acquisition facilitée d’éléments favorisant de nouveaux apprentissages. Le présent travail s’expose en deux parties : la première a pour cadre le secondaire II et la deuxième le secondaire I. La première tâche est de constater ou non la qualité et la fidélité de l’image par rapport à la représentation qui en est faite en se reposant sur un postulat simple : une personne devant résoudre mentalement un problème prendra autant de temps que si elle devait le résoudre par l’action. Cette expérience initiale visant à effectuer ce constat fournit une base permettant d’orienter la seconde partie. Lors de cette dernière, il est question de répondre à l’hypothèse fondamentale de la présente étude, à savoir de déceler si, par le recours à la représentation mentale, des améliorations qualitatives et/ou quantitatives sont apparentes dans une pratique proche de celles rencontrées en éducation physique.

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