@article{Prosperi:17114,
      recid = {17114},
      author = {Prosperi, Olivier},
      title = {Développement d'un indice de difficulté subjective pour la  calibration de tests standardisés},
      pages = {92 f.},
      note = {Mémoire professionnel, Master of arts en sciences et  pratiques de l'éducation},
      abstract = {L’utilisation des questions à choix multiples lors de  tests standardisés est très répandue en milieu  universitaire. Afin d’augmenter la finesse dans l’ap-  préciation des compétences, l’utilisation des degrés de  certitude apporte une contribution fondamentale. En effet,  elle permet à l’étudiant d’exprimer le doute, en  introduisant des nuances dans la conception binaire je sais  / je ne sais pas. Les degrés de certitude font déjà l’objet  d’études sur leur utilisation en termes de qualité de  l’épreuve et de rétroaction vers l’étudiant. Cepen- dant,  des nouvelles perspectives explorées dans ce travail  montrent qu’il est possible de les utiliser pour un  troisième but : celui de la calibration d’un test. Grâce  aux degrés de certitude récoltés lors d’un test standardisé  avec QCM, il est possible de mesurer la difficulté de la  question avec une approche fondamentalement nouvelle dans  le panorama des indicateurs de difficulté : elle prend en  compte la perception que les étudiants ont de la question.  Avec les questions qui possèdent cette indication de la  difficulté, il est pos- sible de créer de nouveaux tests qui  estiment, en plus de la difficulté en terme de taux de  réussite, la façon dont le test sera perçu par les  étudiants. Ce dernier point a été très important lors de la  création du test de Fran- çais, ayant eu lieu pour la  première fois à la HEP en mars 2012. L’indice de difficulté  développé dans ce travail permet donc de répondre à un  besoin réellement présent dans les institutions de  formation. Une indication de la difficulté d’une question,  fondée sur une mesure de la certitude d’un étudiant vis-vis  de ses compétences, s’est révélée être très pertinente et  donne d’excellents résultats. L’avancée principale réside  dans le fait que c’est l’étudiant qui donne l’indication de  sa compétence. Ainsi, le trait latent, qui est à la base de  la théorie des réponses aux items, n’est plus estimé sur la  base des résultats de tous les étudiants, mais sur la base  de l’autoévaluation que l’étudiant fait de ses propres  compétences. La capa- cité à s’auto-évaluer est une  compétence qu’il est possible d’entrainer et qui change le  rapport de l’étudiant avec la matière, car la nécessité de  s’auto- évaluer stimule la réflexion au sujet de ses  propres compétences. La théorie des réponses aux items est  un outil très important et fonctionnel, d’ailleurs à la  base de la création du nouvel indice de difficulté de ce  travail. Le but n’est donc pas de remplacer ce qui  fonctionne déjà, mais d’intégrer les degrés de certitude  dans le champ de la recherche en édumétrie pour la  calibration des tests.},
      url = {http://patrinum.ch/record/17114},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.17114},
}