TY  - GEN
AB  - Comment comprendre le processus de mémorisation ? Comment le soutenir et l’optimiser ? Comment utiliser avec efficacité les mnémotechniques ? Le présent travail reprend ces questionnements, avec un focus sur l’enseignement du vocabulaire de langue étrangère. La première partie se concentre sur le fonctionnement de la mémoire. Elle détaille les différents types de mémoires, qui participent chacune à leur façon à gérer et trier le flux d’informations auquel nous sommes continuellement exposés. Notre intérêt porte notamment sur les réseaux de connaissances de la mémoire à long terme, toujours plus denses au fur et à mesure des nouveaux apprentissages. La deuxième partie présente une sélection de techniques de mémorisation utiles à l’apprentissage du vocabulaire. Les méthodes des histoires, des lieux, des mots-clés, d’associations par images, du regroupement ordonné et logique de mots, ou la plus ou moins classique répétition de listes de mots sont systématiquement examinés, tant au niveau de leur fonctionnement que de leurs possibilités d’application dans le contexte de l’enseignement. La réalité de ce contexte scolaire occupe encore la troisième partie, qui propose un feed-back sur l’utilisation de ces méthodes en classe. D’une part, le bilan de l’enseignante met en contraste l’enseignement explicite des mnémotechniques, avec leur imbrication plus ou moins naturelle et implicite dans une séquence d’enseignement. D’autre part, la parole donnée aux élèves au travers d’un questionnaire permet d’analyser leurs habitudes de travail liées à la mémorisation du vocabulaire, leur appréciation d’une telle activité, ou encore leurs propres techniques d’apprentissage. Statistiques et commentaires closent cette troisième partie. S’ensuit la conclusion, qui rappelle le contexte plus général dans lequel s’inscrit l’enseignement et l’apprentissage du vocabulaire. Celui-ci n’est clairement pas un but en soi, mais sert de tremplin permettant de progresser dans des compétences communicatives plus complexes. De plus, l’enseignement à l’aide de mnémotechniques permet de travailler sur le rapport au savoir, et de chercher à troquer le désintérêt, la résignation, ou l’échec contre la confiance et l’envie de réussir.
AU  - Ilschner, Friederike
DO  - 10.22005/bcu.17108
DO  - doi
ED  - Thonhauser, Ingo
ED  - Dir.
ID  - 17108
KW  - mémorisation 
KW  -  mnémotechniques 
KW  -  stratégies 
KW  -  savoir-faire 
KW  -  vocabulaire 
KW  -  rapport au savoir
L1  - https://patrinum.ch/record/17108/files/md_ms2_p22283_2012.pdf
L2  - https://patrinum.ch/record/17108/files/md_ms2_p22283_2012.pdf
L4  - https://patrinum.ch/record/17108/files/md_ms2_p22283_2012.pdf
LA  - fre
LK  - https://patrinum.ch/record/17108/files/md_ms2_p22283_2012.pdf
N1  - Mémoire professionnel, Diplôme d'enseignement pour le degré secondaire II
N2  - Comment comprendre le processus de mémorisation ? Comment le soutenir et l’optimiser ? Comment utiliser avec efficacité les mnémotechniques ? Le présent travail reprend ces questionnements, avec un focus sur l’enseignement du vocabulaire de langue étrangère. La première partie se concentre sur le fonctionnement de la mémoire. Elle détaille les différents types de mémoires, qui participent chacune à leur façon à gérer et trier le flux d’informations auquel nous sommes continuellement exposés. Notre intérêt porte notamment sur les réseaux de connaissances de la mémoire à long terme, toujours plus denses au fur et à mesure des nouveaux apprentissages. La deuxième partie présente une sélection de techniques de mémorisation utiles à l’apprentissage du vocabulaire. Les méthodes des histoires, des lieux, des mots-clés, d’associations par images, du regroupement ordonné et logique de mots, ou la plus ou moins classique répétition de listes de mots sont systématiquement examinés, tant au niveau de leur fonctionnement que de leurs possibilités d’application dans le contexte de l’enseignement. La réalité de ce contexte scolaire occupe encore la troisième partie, qui propose un feed-back sur l’utilisation de ces méthodes en classe. D’une part, le bilan de l’enseignante met en contraste l’enseignement explicite des mnémotechniques, avec leur imbrication plus ou moins naturelle et implicite dans une séquence d’enseignement. D’autre part, la parole donnée aux élèves au travers d’un questionnaire permet d’analyser leurs habitudes de travail liées à la mémorisation du vocabulaire, leur appréciation d’une telle activité, ou encore leurs propres techniques d’apprentissage. Statistiques et commentaires closent cette troisième partie. S’ensuit la conclusion, qui rappelle le contexte plus général dans lequel s’inscrit l’enseignement et l’apprentissage du vocabulaire. Celui-ci n’est clairement pas un but en soi, mais sert de tremplin permettant de progresser dans des compétences communicatives plus complexes. De plus, l’enseignement à l’aide de mnémotechniques permet de travailler sur le rapport au savoir, et de chercher à troquer le désintérêt, la résignation, ou l’échec contre la confiance et l’envie de réussir.
T1  - "Les élèves sont capables d'apprendre"techniques de mémorisation pour l'apprentissage du vocabulaire
TI  - "Les élèves sont capables d'apprendre"techniques de mémorisation pour l'apprentissage du vocabulaire
UR  - https://patrinum.ch/record/17108/files/md_ms2_p22283_2012.pdf
ER  -