Résumé

Tout au long de son histoire, l’être humain a essayé de créer des modèles de fonction- nement pouvant être appliqués à l’ensemble de son espèce. Ces modèles ont balayé toute la gamme des interprétations, de la superstition au dernières théories des systèmes. Bien que n’étant absolument pas spécialiste dans un domaine aux facettes aussi multi- ples, l’envie et le besoin me sont apparus, au fil de mes lectures, expériences et études, de dé- velopper un modèle plus simple, plus direct et aisément applicable, d’interactions entre les individus. Ce modèle, que j’ai appelé la théorie des territoires, a comme particularité de ne pas essayer d’expliquer les comportements de l’homme comme ceux d’un être vivant à part sur la planète et doté de qualités extraordinaires mais d’un homme-animal, interagissant avec ses congénères comme tout être vivant sur terre. Toute la construction de ce système découle donc d’un premier postulat : l’espèce «être humain», en dépit de ses technologies et de son esprit supérieur n’est qu’un animal évolué, appelé à faire face exactement aux mêmes contraintes que les autres espèces, mais à un niveau plus élevé. Je tiens à préciser que je n’entrerai pas dans le débat religieux ou évolutionniste, car tel n’est pas ici notre propos. Ce qui différencie, selon moi, l’être humain des autres espè- ces est toutefois fondamental. Je pense que notre “supériorité” tient au fait que nous sommes les seuls animaux à posséder une conscience aiguë de l’effet à long terme de nos actions sur la survie de l’espèce (une sorte de sur-moi de l’espèce), conscience qui s’est développée au cours de notre histoire et se développe encore aujourd’hui…

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