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Abstract
Problématique : Les personnes qui entrent en maison de retraite sont très âgées et souffrent de multiples maladies chroniques. Elles proviennent pour la majorité des cas de l’hôpital, n’ont parfois pas choisi d’entrer en institution et vont probablement y décéder. De plus, les établissements ont un fonctionnement et des règles établies relativement rigides. Ces différents éléments engendrent des difficultés d’adaptation et une baisse de la qualité de vie des résidents. Objectif : Identifier les influences que l’infirmière peut exercer lors du processus d’entrée en établissement médico-social en vue de favoriser la qualité de vie du résident. Méthode : Utilisation des bases de données CINHAL et PubMed. Quatre articles en lien avec la discipline infirmière et deux articles sociologiques ont été retenus. Articulation autour de la théorie infirmière de l’adaptation selon Callista Roy. Résultats : L’infirmière peut exercer une influence sur l’adaptation du résident à son nouvel environnement en encourageant les comportements qui favorisent l’adaptation, en évaluant l’adaptation et la qualité de vie et en appliquant une théorie infirmière. L’infirmière a un rôle à jouer pour que l’établissement médico-social s’adapte au nouveau résident en se battant pour des soins individualisés et un accompagnement qui respecte le rythme et l’identité de celui-ci. Discussion : La théorie de l’adaptation offre des pistes pertinentes afin d’accompagner un résident lors de ce processus. Cependant, elle considère l’adaptation comme unidirectionnelle : la personne s’adapte à son environnement mais ne parle pas de l’adaptation du milieu.