Résumé

Au centre de la formation des enseignants, on trouve deux éléments constitutifs: les didactiques et les sciences de l’éducation. Dans ces domaines, le rôle des pédagogies est notamment de proposer une relation maître-élève favorable à l’apprentissage. Le but est que les élèves élaborent des connaissances, des savoir-faire et des savoir-être. Le travail de groupes s’inscrit dans un panel de pédagogies distinctes. Les pédagogies collaborative et coopérative sont introduites dans ce mémoire pour retracer la genèse de la pratique des travaux de groupes. Il en ressort l’importance de la construction du sens par les élèves lors des apprentissages. Tout en privilégiant la relation élèves à élèves, les travaux de groupes favorisent un apprentissage auquel les élèves attribuent activement et durablement un sens. Face aux avantages théoriques des travaux de groupes, il est intéressant de considérer les propos des enseignants quant à leur pratique de ces derniers. Qu’en est-il dans la réalité de la pratique enseignante en matière de travaux de groupes ? Cette question constitue le moteur de cette recherche. Si les enseignants pratiquent le travail de groupes, est-ce grâce à leur formation ? S’ils ne pratiquent guère de travaux de groupes est-ce à cause de la difficulté de maintenir la discipline ? Ainsi, nous interrogeons les origines de la motivation ou de l’abandon chez les enseignants de la pratique de travaux de groupes. Les données travaillées dans ce mémoire sont issues d’un questionnaire envoyé à deux établissements scolaires vaudois et de sept entretiens semi-directifs avec des enseignants vaudois. L’intérêt de cette étude est de recueillir des données concernant l’importance du travail de groupes accordée par les enseignants dans la planification annuelle de leurs séquences. Aussi désirons-nous trouver les éléments qui montrent comment les enseignants mobilisent leur parcours de formation dans leur pratique enseignante.

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