@article{Ingargiola:16854,
      recid = {16854},
      author = {Ingargiola, Joël},
      title = {La vie d’un bouc émissaire de l’impuissance à la guérison},
      pages = {1 ressource en ligne (53 p.)},
      note = {Mémoire professionnel, Bachelor of arts en enseignement  pour les degrés préscolaire et primaire},
      abstract = {Le présent travail de mémoire représente l’aboutissement  de près d’une année de recherches et de rédaction, menées  conjointement à l’exercice concret du métier d’enseignant.  Interrogé par les situations d’élèves rencontrés,  persécutés au sein de leurs groupes, ainsi que par mon  propre parcours d’enfant bouc émissaire, j’ai choisi  d’entrer dans le sujet de recherche par le biais de mon  récit de vie, persuadé que la dynamique du mobbing n’est  pas une fatalité et qu’elle est compréhensible malgré la  particularité de chaque cas. J’ai formulé l’hypothèse que,  quels que soient les masques qu’il porte, ce phénomène a  des pierres angulaires systématiquement identifiables. Mon  hypothèse est assortie du postulat que tout ce qui peut  être compris peut être, au besoin, mieux combattu. Les  auteurs de la littérature consultée convergent vers des  idées fortes et similaires. Rejetant le déterminisme comme  la passivité ou l’abdication des enseignants, ils invitent  à l’action réfléchie, à l’empathie et à la mise au travail  de tous les acteurs des dynamiques de mobbing. Ils  replacent dans les mains des détenteurs de l’autorité la  responsabilité du cadre dans lequel les élèves sont amenés  à cohabiter. Ce travail incombe non seulement au groupe  professionnel entourant les élèves, avec ses différents  corps de métiers, mais également aux parents de l’enfant  victime des violences de ses camarades et, dans une  certaine mesure, à l’enfant lui-même. Alors s’engagent les  tâches ardues mais néanmoins nécessaires d’analyse de  situation, et, avec le groupe concerné, de remédiation.  Notamment, les auteurs arrivent au consensus qui veut que  l’initiation d’un dialogue entre les acteurs d’une  situation de mobbing et la sensibilisation aux problèmes  que posent la violence et la persécution sont des voies  préférables à la répression ou la culpabilisation publique  des bourreaux. En effet, ces derniers sont à accepter dans  la problématique comme, eux aussi, des enfants en besoin.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16854},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16854},
}