TY - GEN AB - Le cerveau des adolescents est devenu l’un des projets les plus explorés dans les neurosciences, avec une accélération importante des recherches au milieu des années 1990, permise par l’utilisation de l’imagerie à résonnance magnétique tant morphologique que fonctionnelle (IRM et IRMf). Il a été démontré que certaines régions sont en pleins remaniements entre l’enfance et l’âge adulte. Cette notion de malléabilité cérébrale a créé l’idée que le cerveau des adolescents est différent, tentant ainsi d’expliquer une partie des comportements attribués fortement à cette population : prise de risques excessifs, recherche de sensation, impulsivité ou encore faible résistance à l’influence des pairs. Dans cette étude, nous nous sommes intéressées à connaître la perception que les principaux intéressés avaient de ces recherches et des conclusions que les neuroscientifiques en tirent. Nous avons donc interrogé nos élèves, dont l’âge allait de 12 à 15 ans, par le biais d’un questionnaire. Nous avons ensuite fait visionner un film explicatif à deux classes, suivi d’un entretien enregistré. Les résultats montrent que la population adolescente est parfaitement consciente des risques, d’être plus sensibles à l’influence des pairs ou encore d’être plus sujets à l’impulsivité que la population adulte. Ils ne minimisent pas non plus les risques mais continuent à exprimer leur droit à tester leurs limites par eux-mêmes. Pour terminer, les élèves interrogés globalement ne semblent pas trouver une utilité à ces recherches, ni dans la prévention ni dans une meilleure connaissance de leurs attitudes. Les adolescents ont une image plus incomplète et complexe de leur comportement, à l’inverse de ce que les neurosciences tendent à démontrer. Ils impliquent toujours les aspects émotionnels, éducationnels, environnementaux ainsi que leur individualité pour expliquer leurs conduites, écartant ce que ces recherches montrent. AU - Chappuis, Sarah AU - Dubuis Gysi, Fabienne DO - 10.22005/bcu.16841 DO - doi ED - Tardif, Eric ED - Dir. ID - 16841 KW - Adolescence KW - comportements à risque KW - cortex KW - lobes préfrontaux KW - perceptions KW - impulsivité KW - influence des pairs KW - neurosciences KW - IRMf L1 - https://patrinum.ch/record/16841/files/md_ms1_p25619_p23754_2014.pdf L2 - https://patrinum.ch/record/16841/files/md_ms1_p25619_p23754_2014.pdf L4 - https://patrinum.ch/record/16841/files/md_ms1_p25619_p23754_2014.pdf LA - fre LK - https://patrinum.ch/record/16841/files/md_ms1_p25619_p23754_2014.pdf N1 - Mémoire professionnel, Master en enseignement pour le degré secondaire I N2 - Le cerveau des adolescents est devenu l’un des projets les plus explorés dans les neurosciences, avec une accélération importante des recherches au milieu des années 1990, permise par l’utilisation de l’imagerie à résonnance magnétique tant morphologique que fonctionnelle (IRM et IRMf). Il a été démontré que certaines régions sont en pleins remaniements entre l’enfance et l’âge adulte. Cette notion de malléabilité cérébrale a créé l’idée que le cerveau des adolescents est différent, tentant ainsi d’expliquer une partie des comportements attribués fortement à cette population : prise de risques excessifs, recherche de sensation, impulsivité ou encore faible résistance à l’influence des pairs. Dans cette étude, nous nous sommes intéressées à connaître la perception que les principaux intéressés avaient de ces recherches et des conclusions que les neuroscientifiques en tirent. Nous avons donc interrogé nos élèves, dont l’âge allait de 12 à 15 ans, par le biais d’un questionnaire. Nous avons ensuite fait visionner un film explicatif à deux classes, suivi d’un entretien enregistré. Les résultats montrent que la population adolescente est parfaitement consciente des risques, d’être plus sensibles à l’influence des pairs ou encore d’être plus sujets à l’impulsivité que la population adulte. Ils ne minimisent pas non plus les risques mais continuent à exprimer leur droit à tester leurs limites par eux-mêmes. Pour terminer, les élèves interrogés globalement ne semblent pas trouver une utilité à ces recherches, ni dans la prévention ni dans une meilleure connaissance de leurs attitudes. Les adolescents ont une image plus incomplète et complexe de leur comportement, à l’inverse de ce que les neurosciences tendent à démontrer. Ils impliquent toujours les aspects émotionnels, éducationnels, environnementaux ainsi que leur individualité pour expliquer leurs conduites, écartant ce que ces recherches montrent. T1 - Comportements des adolescents ciblés par la recherche en neurosciencesquelles représentations en ont-ils ? TI - Comportements des adolescents ciblés par la recherche en neurosciencesquelles représentations en ont-ils ? UR - https://patrinum.ch/record/16841/files/md_ms1_p25619_p23754_2014.pdf ER -