@article{Chappuis:16841,
      recid = {16841},
      author = {Chappuis, Sarah and Dubuis Gysi, Fabienne},
      title = {Comportements des adolescents ciblés par la recherche en  neurosciences quelles représentations en ont-ils ?},
      pages = {1 ressource en ligne (44 p.)},
      note = {Mémoire professionnel, Master en enseignement pour le  degré secondaire I},
      abstract = {Le cerveau des adolescents est devenu l’un des projets les  plus explorés dans les neurosciences, avec une accélération  importante des recherches au milieu des années 1990,  permise par l’utilisation de l’imagerie à résonnance  magnétique tant morphologique que fonctionnelle (IRM et  IRMf). Il a été démontré que certaines régions sont en  pleins remaniements entre l’enfance et l’âge adulte. Cette  notion de malléabilité cérébrale a créé l’idée que le  cerveau des adolescents est différent, tentant ainsi  d’expliquer une partie des comportements attribués  fortement à cette population : prise de risques excessifs,  recherche de sensation, impulsivité ou encore faible  résistance à l’influence des pairs. Dans cette étude, nous  nous sommes intéressées à connaître la perception que les  principaux intéressés avaient de ces recherches et des  conclusions que les neuroscientifiques en tirent. Nous  avons donc interrogé nos élèves, dont l’âge allait de 12 à  15 ans, par le biais d’un questionnaire. Nous avons ensuite  fait visionner un film explicatif à deux classes, suivi  d’un entretien enregistré. Les résultats montrent que la  population adolescente est parfaitement consciente des  risques, d’être plus sensibles à l’influence des pairs ou  encore d’être plus sujets à l’impulsivité que la population  adulte. Ils ne minimisent pas non plus les risques mais  continuent à exprimer leur droit à tester leurs limites par  eux-mêmes. Pour terminer, les élèves interrogés globalement  ne semblent pas trouver une utilité à ces recherches, ni  dans la prévention ni dans une meilleure connaissance de  leurs attitudes. Les adolescents ont une image plus  incomplète et complexe de leur comportement, à l’inverse de  ce que les neurosciences tendent à démontrer. Ils  impliquent toujours les aspects émotionnels, éducationnels,  environnementaux ainsi que leur individualité pour  expliquer leurs conduites, écartant ce que ces recherches  montrent.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16841},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16841},
}