@article{Lacroix:16819,
      recid = {16819},
      author = {Lacroix, Julie and Lincio, Marie-Camille},
      title = {Allô les fables, ici l'école des morales au coeur de  l'enseignement},
      pages = {1 ressource en ligne (99 p.)},
      note = {Mémoire professionnel, Bachelor of arts en enseignement  pour les degrés préscolaire et primaire},
      abstract = {La recherche qui suit se situe dans la didactique du  français. Par une étude approfondie de fables et de leur  enseignement, nous cherchons à identifier leurs effets dans  le développement du jugement moral des élèves. Nous avons  donc monté une ingénierie didactique pour mener une étude  comparative entre deux classes. Dans la première, nous  avons testé l’entier de notre dispositif d’enseignement, à  savoir deux situations initiales, deux séquences  d’enseignement sur les fables de La Fontaine, La Colombe et  la Fourmi et L’Âne vêtu de la peau du lion et trois  situations finales. Les deux fables travaillées avec les  élèves devaient aboutir à une discussion philosophique  liée, non seulement à la morale de la fable, mais également  à des situations du quotidien. Dans la seconde classe, nous  avons proposé les situations initiales aux enfants, suivies  des lectures-cadeau des deux fables étudiées par l’autre  classe et enfin, les situations finales. Nos situations  initiales et finales présentent toutes une situation  quotidienne, liée à la morale d’une fable. Il a été demandé  aux élèves d’argumenter l’attitude qu’ils adopteraient dans  cette situation de dilemme. Nous avons, par la suite,  classé les arguments des deux classes selon les stades du  jugement moral de Kohlberg (1976). Dès ce classement fait,  nous avons comparé les résultats des deux classes, en  fonction des différentes situations pour aboutir au constat  de la réussite partielle de notre recherche. En effet, le  dispositif d’enseignement est concluant pour les élèves se  trouvant au niveau conventionnel qui correspond au niveau  standard du développement du jugement moral, défini par  Kohlberg (1976). Cependant, nous avons pu observer que  notre dispositif avait tendance à fragiliser les élèves qui  se trouvaient au niveau pré-conventionnel, soit les jeunes  enfants, car notre enseignement était encore trop abstrait  pour eux. Enfin, pour le niveau post-conventionnel, soit  une capacité de jugement élevée atteinte par une minorité,  le peu de résultats nous laisse penser que notre dispositif  serait bénéfique dans le développement du jugement moral,  mais nous ne pouvons l’affirmer avec certitude.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16819},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16819},
}