@article{Stocker:16719,
      recid = {16719},
      author = {Stocker, Nicolas},
      title = {Connaissance, compréhension et prise de conscience un  essai sur les enjeux de l'enseignement à partir du Ménon de  Platon},
      pages = {1 ressource en ligne ( p.)},
      note = {Mémoire professionnel, Diplôme d'enseignement pour le  degré secondaire II},
      abstract = {Dans le Ménon, Platon met en scène son maître Socrate à  qui Ménon demande si la vertu peut s’enseigner ou non.  Seulement Socrate, dont la Pythie de Delphes a dit qu’il  était le plus sage des hommes, prétend ne pas savoir ce  qu’est la vertu. Dans ces conditions, argumente-t-il, il  n'est possible de répondre à la question posée. Ménon qui  prétend connaître la vertu échoue pourtant à dire  adéquatement ce qu’elle est. Il est ainsi amené à prendre  conscience qu’il ignore en fait ce qu’il croyait savoir.  Mais comment vont-ils chercher et trouver cette vertu dont  ils ne savent pratiquement rien ? Afin de répondre à ce  paradoxe, Platon convoque sa théorie de la réminiscence qui  fonde la possibilité du progrès de la connaissance sur un  processus analogue au souvenir. Socrate l’exemplifie alors  sur un jeune homme à qui, par le truchement de questions,  il fait découvrir une vérité géométrique. Cette recherche  s’interroge sur les relations que la connaissance, la  compréhension et la prise de conscience entretiennent dans  ce contexte. Plus précisément elle en décrit les conditions  de possibilité. Elle met ainsi à jour une théorie de la  connaissance implicite dans le texte de Platon, dont la  parenté avec les sciences mathématiques qu’il affectionnait  est conjecturée et défendue. Ce faisant elle montre que la  compréhension, cette faculté que possède l’intelligence de  lier entre elles les connaissances, ne peut être transmise,  mais seulement éveillée par le dialogue. Dans ces  conditions, le rôle de l’enseignement y est analysé à la  lumière de ses dimensions socratiques et platoniciennes  qu’elle aura préalablement distinguées. Elle se conclut par  leur confrontation aux théories pédagogiques  constructivistes dont elle montre la proximité des moyens  et des fins.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16719},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16719},
}