@article{Nzebo:16686,
      recid = {16686},
      author = {Nzebo, Hervé and Morgantini, Sara},
      title = {Neurosciences et neuromythes représentations chez des  élèves du primaire et du secondaire I},
      pages = {1 ressource en ligne (49 p.)},
      note = {Mémoire professionnel, Master en enseignement pour le  degré secondaire I},
      abstract = {Au cours des deux dernières décennies, les progrès dans le  domaine des neurosciences ont été considérables.  Parallèlement sont apparus plusieurs ouvrages utilisant et  interprétant les résultats des neurosciences dans le  domaine de l’apprentissage et de la pédagogie. Certaines  méthodes pédagogiques issues de ces interprétations  prétendent favoriser un apprentissage accéléré, mais elles  ne sont pas appuyées par des résultats empiriques. Les  liens entre le fonctionnement du cerveau et l’apprentissage  affiché dans ces méthodes sont souvent flous ou le résultat  d’une interprétation abusive des résultats de recherche. Ce  phénomène a donné naissance à de fausses croyances appelées  des « neuromythes ». Dans ce mémoire, nous nous sommes  intéressés aux représentations qu’ont les élèves du  primaire et du secondaire 1 par rapport à quatre «  neuromythes » : les modalités d’apprentissage visuel /  auditif, l’utilisation préférentielle d’un hémisphère  cérébral, l’idée que l’on n’utiliserait que 10% de notre  cerveau et que l’on serait moins concentré après la  consommation de produits sucrés. La diffusion de ces  neuromythes a été considérablement étudiée chez les  enseignants et les résultats des recherches montrent que de  manière générale les enseignants adhèrent fortement à ces  mythes. Ils adhèrent plus particulièrement à celui  concernant les modalités d’apprentissage visuel / auditif  et à celui concernant l’utilisation préférentielle d’un  hémisphère cérébral. Par contre, rare sont les études se  rapportant aux neuromythes parmi les élèves de la scolarité  obligatoire. Nous avons réalisé une enquête, au travers  d’un questionnaire, auprès de 153 élèves du primaire, du  secondaire 1 et du cycle de transition. Les résultats  indiquent que les élèves adhèrent fortement au neuromythe  visuel / auditif, mais beaucoup moins aux trois autres  neuromythes étudiés. De manière générale, les élèves ont  rarement entendu les enseignants et leur entourage parler  de ces neuromythes. Nous constatons, tout de même, qu’un  lien existe, pour les quatre neuromythes, entre le fait  d’en avoir entendu parler et l’adhérence à ce dernier.  L’adhérence aux neuromythes pourrait attribuer aux  individus des caractéristiques stéréotypées (par exemple  désigné un individu de « visuel » ou de « cerveau droit »)  et fausser ainsi la représentation de l’identité qu’un  individu a de lui-même. De la même manière que les  stéréotypes de genre, cet étiquetage pourrait avoir des  effets négatifs sur le sentiment d’auto-efficacité des  élèves. Pour intensifier l’action visant à éradiquer ces  fausses croyances parmi les enseignants, il est important  de mieux connaître l’étendue de la diffusion des  neuromythes ainsi que leurs origines.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16686},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16686},
}