@article{Pignat:16646,
      recid = {16646},
      author = {Pignat, Cédric and Jaques, Albin},
      title = {Ouverture à la poésie par les langues du monde},
      pages = {1 ressource en ligne (81 p.)},
      note = {Mémoire professionnel, Master en enseignement pour le  degré secondaire I},
      abstract = {Fruit d’une passion pour les langues et la littérature  mondiale, le présent travail se propose de sensibiliser les  élèves du secondaire (9 à 11H) à la poésie sous un angle  nouveau. Après avoir rappelé les enjeux de la  recherche-action et d’EOLE (éducation et ouverture aux  langues à l’école), puis passé en revue la littérature de  la didactique du français et/ou de la poésie, nous  présentons une séquence qui, partant de l’opaque des  langues inconnues, tente d’initier les élèves aux poèmes  par l’oeil et par l’oreille. Le premier module s’intéresse  à la mise en page (vers, strophes, blancs…) d’oeuvres  faisant appel à des systèmes d’écritures différents du  nôtre (devanagari, cyrillique, grec, japonais…), pour mener  les élèves aux plaisirs des poèmes figurés et des  calligrammes par une première production. Le second module  est consacré aux sonorités de la poésie, d’abord par  l’écoute de textes sans-krit, russe et grec ancien, puis  par l’étude des syllabes (pieds), des rimes, des  assonances, des allitérations et des onomatopées, avec en  ligne de mire l’amélioration du premier texte. Enfin, une  large part du présent travail revient sur la mise à  l’épreuve de notre séquence dans deux classes de voies  générale et prégymnasiale. Des réactions de nos élèves,  nous avons tenté de tirer de nouveaux enseignements.  Convoquant, sous l’égide des plus grands auteurs  (Aristophane, Baudelaire, Apollinaire…), de nombreuses  langues mortes ou vives, notre travail entend faire  descendre le français du piédes-tal auquel certaines  pédagogies le condamnent et emmener la poésie hors des  sentiers battus. C’est dire l’importance portée à la  perspective historique et comparative, mais aussi au  décloi-sonnement des branches, à l’interdisciplinarité,  comme à la stimulation de la curiosité des élèves. S’ils  dépassent leur peur de l’inconnu, s’ils comprennent les  règles strictes pour mieux les enfreindre, et surtout si  l’envie les saisit de faire des vers, notre objectif sera  atteint.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16646},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16646},
}