@article{Fachard:16633,
      recid = {16633},
      author = {Fachard, Antoine},
      title = {L'apport de l'intertexte antique comment enrichir  l'analyse du Misanthrope de Molière par la comparaison avec  des textes grecs},
      pages = {1 ressource en ligne (32 p.)},
      note = {Mémoire professionnel, Diplôme d'enseignement pour le  degré secondaire II},
      abstract = {Dans quelle mesure est-il possible et pertinent  aujourd’hui, dans le cadre d’un cours de littérature  française, de lire des textes antiques ? Et, en  particulier, dans une classe de 1ère année maturité  commerciale en école professionnelle ? Puis, le cas  échéant, dans quelles conditions ce travail peut-il être  réalisé, étant donné le peu de périodes dont dispose  l’enseignant de français en école professionnelle? En  proposant toute une série d’activités intertextuelles  basées sur la comparaison entre Le Misanthrope de Molière  et certains modèles antiques, ce travail vise plusieurs  buts : tout d’abord, du point de vue de la simple culture  générale, il offre à des élèves d’école professionnelle un  accès direct à des termes et des auteurs qu’ils n’auront, à  moins de poursuivre des études universitaires, probablement  jamais l’occasion sinon d’approfondir, pour le moins  d’aborder. En outre, à travers la méthode étymologique et  la comparaison entre les langues, ce travail enrichit le  vocabulaire de termes fondamentaux, même dans le français  parlé de tous les jours. Ensuite, la séquence cherche à  donner aux élèves de nouveaux outils d’analyse du texte de  Molière : des définitions philosophiques, scientifiques,  voire médicales, de la misanthropie. Bien que Molière n’ait  probablement pas lu les textes que nous allons aborder ici,  il est frappant de remarquer à quel point 20 siècles  d’histoire littéraire peuvent sembler proches, lorsque l’on  compare les enjeux des textes de Ménandre, Lucien et  Molière. Enfin, ces activités cherchent à donner envie aux  élèves d’explorer des nouvelles pistes d’analyse par le  biais des textes de l’Antiquité grecque. Cette digression  par un corpus antique n’a pas comme effet de s’éloigner de  l’analyse de Molière, comme on pourrait le redouter : au  contraire, en proposant l’acquisition de termes et d’une  méthode antiques pour analyser un texte moderne (en  l’occurrence du XVIIème siècle), elle permet de réaliser ce  que tout amoureux et fidèle défenseur des langues anciennes  tente de faire : montrer qu’il est possible d’éclairer le  présent à l’aide du passé.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16633},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16633},
}