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Abstract

Plusieurs enseignants tendent à l’utilisation de nouveaux outils en classe, pour changer des routines qui s’instaurent dans les enseignements et répondre à des difficultés auxquelles ils font face au quotidien : motiver les élèves, encourager la collaboration, enseigner de manière ludique pour que les enfants apprennent en ayant du plaisir. Nous trouvons ainsi des robots dans les classes depuis les années 70. Cependant, aucune mention à ces outils n’est faite dans le Plan d’études romand. Justifier la présence de robots en classe n’est alors pas aisé, mais les enseignants qui la convoquent font néanmoins des liens importants avec des compétences transversales et disciplinaires. Ainsi dans ce travail, certains enseignants délimitent au moyen d’une carte conceptuelle ou « mindmap » un champ dans lequel la convocation de la robotique pédagogique fait sens pour eux. De ces cartes ressortent surtout des compétences transversales que les élèves doivent développer dans le cadre de la formation générale dans le Plan d’études romand, les liens disciplinaires restant plutôt flous. De plus, si les robots peuvent devenir source de motivation pour les élèves, c’est également le cas pour les enseignants, qui trouvent là un moyen d’innover et une échappatoire à un quotidien peu stimulant après plusieurs années de carrière.

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