Résumé

De nombreuses études américaines ont démontré que l’implication des familles et de la communauté dans les écoles a une influence très positive sur la réussite scolaire des élèves, que ce soit à l’école obligatoire ou au niveau gymnasial. Les membres de la communauté collaborent en effet avec les acteurs scolaires, que ce soit en participant aux sorties ou activités ou en travaillant bénévolement dans les établissements. C’est le cas notamment dans l’Etat de Washington, où de nombreuses opportunités d’implication de la communauté son mises en place, telles que l’accueil par les familles des stagiaires de langues des écoles, ou la possibilité d’apporter son aide au secrétariat de l’école. Mais qu’en est-il en Suisse romande ? Il est très clair que le système gymnasial ne favorise pas une implication des familles dans cette partie de la scolarité des élèves : au contraire, il ressort que les établissements semblent préférer disposer d’une grande liberté et minimiser au maximum la place accordée au dialogue entre parents et école. Nous remarquons également que la littérature qui traite du sujet est hautement porteuse des sous-entendus culturels : il existe une grande différence dans le vocabulaire utilisé et les sujets traités. Nous observons que ces différences d’approches illustrent parfaitement des idées qui se ressentent dans la pratique. Ce travail s’attachera à comparer les systèmes scolaires américains et romands en matière de collaboration entre les communautés et les écoles. Finalement, nous nuancerons les points positifs et négatifs pouvant découler de ces deux manières de faire dans le but de prendre position sur celles-ci.

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