@article{Testuz:16510,
      recid = {16510},
      author = {Testuz, Frédéric and Vanthier, Arnaud},
      title = {Liens entre la pensée rationnelle et l’égocentrisme  adolescent},
      pages = {1 ressource en ligne},
      note = {Mémoire professionnel, Master en enseignement pour le  degré secondaire I},
      abstract = {L’adolescence est une période de la vie qui occupe une  place importante dans la construction de l’identité. Durant  cette période, de nombreux adolescents développent un  égocentrisme, manifesté par des sentiments d’unicité,  d’invulnérabilité et d’omnipotence. Elkind (1967) a émis  l’hypothèse que cet égocentrisme adolescent – qui réunirait  ces trois sentiments en une fable personnelle – et le  développement cognitif, qui a lieu en parallèle, seraient  liés. L’adolescence est également une période où l’individu  va faire des choix qui vont avoir des conséquences pour son  avenir, comme le choix de son futur métier par exemple. Il  serait donc logique au regard de ces enjeux de faire les  choix les plus rationnels possibles. Or, nous avons pu  observer que ce n’est pas toujours le cas, et que parfois  les choix des adolescents sont déroutants. Dans ce travail  nous avons voulu étudier le lien entre l’égocentrisme en  particulier, la fable personnelle et la rationalité chez  les adolescents. Nous avons fait passer deux questionnaires  à des adolescents. Le premier mesurait leurs sentiments  d’omnipotence, d’invulnérabilité et d’unicité. Une mesure  de leur rationalité a été faite à l’aide de syllogismes et  de problèmes de décisions. Nous avons pu observer que les  élèves qui ont un sentiment d’omnipotence plus développé  font plus d’erreurs que les autres. Une analyse fine a  montré que dans les problèmes pour lesquels il était  possible d’appliquer un processus de résolution  heuristique, les individus se sentant omnipotents ou  invulnérables commettaient plus d’erreurs, alors qu’il n’y  avait aucune influence pour les autres problèmes. Ceci  viendrait de ce que le cerveau préfère les processus  heuristiques, moins coûteux, bien qu’ils soient sensibles à  divers biais cognitifs (Stanovich et al., 2012). Ainsi,  dans le cadre d’une évaluation, des différences entre  élèves pourraient être dues non seulement aux capacités de  raisonnement rationnelles, mais aussi à l’égocentrisme,  selon la forme de l’évaluation.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16510},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16510},
}