Résumé

Cette étude est partie de l’idée que les camps, de manière générale, ont une influence sur la relation maître-élève. Le but de ce mémoire, au travers de quatre regards croisés d’enseignants participant à un camp, est de mesurer l’impact de ce dernier sur la perception qu’ils ont de leurs élèves et voir si cette démarche influence leur relation. Les enseignants proviennent de deux établissements scolaires, celui d’Isabelle-de-Montolieu à Lausanne et de Cugy et environs en périphérie de la capitale vaudoise. On a entrepris de questionner plusieurs personnes de ces deux établissements participant aux camps de ski afin de mettre à jour la réalité́ scolaire, réalité dans laquelle les enseignants, notamment les maîtres référents, sont de moins en moins enclins à participer à une semaine de camp en raison de la surcharge de leur cahier des charges. Bien que seulement deux établissements aient été interviewés, les résultats peuvent déjà être considérés comme probants. Ces derniers ont été́ mis en parallèle avec le Plan d’études romand, la LEO, ainsi que les mesures de sécurité du SEPS et J+S. Cela a permis de mettre en avant que, malgré́ certaines réticences de la part des directions et des enseignants, les camps, notamment de ski, font sens et ont certainement encore de beaux jours devant eux. Les liens sociaux que ces cinq jours extra muros créent auprès des jeunes et les valeurs culturelles qu’ils véhiculent sont les intérêts et les bénéfices avancés principalement par les enseignants interrogés, au vue des résultats des compétences observées durant le camp et de retour en classe des élèves.

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