Résumé

L’objectif de ce mémoire est de vérifier l’hypothèse selon laquelle les démarches d’enseignement, déductive et inductive, ont un impact différencié sur le degré et les modalités d’apprentissage des élèves. L’hypothèse a été vérifiée par le biais d’une séquence expérimentale mise en pratique sur deux classes de 10e Vaud, grec option facultative. Chaque classe a été divisée en une moitié déductive et en une moitié inductive. Les résultats au test ont permis de vérifier l’hypothèse en ce sens : les élèves ayant travaillé selon une démarche inductive obtiennent des performances soit en-dessus soit en-dessous de la moyenne par rapport à leurs homologues qui ont été exposés à une démarche déductive. L’analyse des traces a permis de mettre en rapport ces variations avec le quid, le surplus d’activité imaginative que l’induction éveille. C’est l’imagination qui fait basculer les résultats des élèves soit du côté des excellents soit du coté des moins performants : d’où l’importance de rétroactions efficaces qui leur permettent de maîtriser cet apport. La richesse de l’expérience a confirmé la validité d’avoir recours à des démarches inductives dans l’enseignement de la grammaire grecque.

Einzelheiten

Actions

PDF