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Abstract

De nombreuses voix se sont élevées déplorant la diminution générale du niveau de langue dans la population, y compris dans les universités. Suite à des prises de positions dans la presse et les médias, une enquête fédérale intitulée « Compétences de base en mathématiques et en langue première constitutives de l’aptitude générale aux études supérieures » (dans sa version française) s’est récemment penchée sur la question. D’une manière générale, il en ressort qu'une portion significative des élèves ayant obtenu une Maturité fédérale au terme de leurs études gymnasiales présentent de graves lacunes en mathématiques et en langue de scolarisation, lesquelles péjorent la qualité de leurs travaux dans les différents domaines de spécialisation universitaires et constituent un obstacle à la réussite dans les premiers cycles académiques. L’administration scolaire ayant pris acte de ce problème, il est maintenant question d'envisager la possibilité de modifier les plans d’études de manière à palier à ce déficit. Par suite, la file cantonale de français du canton de Vaud a ouvert la question des compétences de base en langue première au gymnase, et lancé un tour de consultation auprès des files des différents établissements. Cet événement et les discussions qu'il suscite permettent de mettre en lumière la polarisation des positionnements respectifs des différents acteurs sociaux, politiques et scolaires autour d’une question ayant trait au changement curriculaire. En effet, si beaucoup relaient le point de vue selon lequel l’acquisition des compétences de base en langue première est souvent lacunaire, s'entendre sur le partage des responsabilités et les changements à apporter aux différents plans d’études n'est pas chose aisée. Dans le cadre de ce mémoire professionnel HEP, nous proposons de mener une investigation réflexive selon la méthode de l’analyse de discours et ayant pour objectif de dresser, autour de la question des compétences de base en langue première, une cartographie des positions des principales parties et groupes sociaux qui, par leurs interventions publiques ou leur statut professionnel, se sont prononcés sur l’éventualité d’une modification du plan d’études de l’école de Maturité (du français) en suisse romande.

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