@article{Loi:16396,
      recid = {16396},
      author = {Loi, Loretta},
      title = {Enjeux et ressors de l’orientation des élèves discours et  pratiques des enseignants du cycle d’orientation},
      pages = {1 ressource en ligne},
      note = {Mémoire professionnel, Master of arts en sciences et  pratiques de l'éducation},
      abstract = {En raison de son organisation en filières, le système  scolaire de notre canton se situe parmi les plus  inégalitaires. En effet, de nombreuses recherches rendent  compte des retombées négatives des processus d’orientation  au primaire, en attestant le caractère « ségrégatif » et  inégalitaire que comporte la sélection sur laquelle ils  reposent (Felouzis et Goastellec, 2012). Se pose alors la  question de ce qui entre en jeu dans la réussite scolaire.  Si les caractéristiques de l’élève et son environnement  familial sont certainement les variables au plus fort  pouvoir explicatif de la variance des résultats entre  élèves à l’école primaire (Ntamakiliro et Benghali Daeppen,  2016), il en existe d’autres spécifiquement liées au  contexte scolaire. Parmi celles-ci, les attentes et les  représentations des maîtres/esses constituent la part la  plus significative des inégalités produites directement par  l’école. Dans le canton de Vaud, l’orientation ayant lieu  en 7e et 8e HarmoS, le point de vue des enseignants de ces  divisions offre un éclairage sur cette période de  transition. En effet, il permet de relever les tensions  inhérentes au cycle d’orientation ainsi que leurs  retentissements pour les acteurs scolaires. À travers le  discours de ces professionnels de terrain, on découvre, par  exemple, que la pratique enseignante sous-tend un cadre  strict et rigoureux, que les élèves sont confrontés à une  certaine irréversibilité et que les parents adoptent  différentes stratégies pour prévoir l’orientation de leur  enfant, en fonction de leur capital culturel et économique.  Mais il permet aussi de mettre en exergue les influences  qui s’exercent autour de cette période charnière du  primaire, et qui se situent à différents niveaux : des  inégalités sociales de base, des inégalités de  socialisation à l’école, une culture dominante, un système  scolaire basé sur la compétition. Compte tenu de toutes ces  dimensions, il apparaît que les enseignants perçoivent leur  responsabilité dans l’orientation des élèves comme  relative. Ils décrivent ainsi un sentiment de non influence  quant à l’orientation de leurs élèves. Toutefois, ils  avouent adapter - parfois - leurs propres pratiques pour  compenser une certaine rigidité du nouveau processus ou  pour donner sa chance à un élève qu’ils estiment « méritant  ».},
      url = {http://patrinum.ch/record/16396},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16396},
}