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Abstract
Dans ce travail, nous avons souhaité répondre à la question suivante : Quels sont, selon les élèves de classe d’accueil intégrés en classe régulière, les facteurs favorables à une intégration satisfaisante dans leur nouvel environnement ? Pour ce faire, nous nous sommes attardées sur des notions théoriques relatives à l’intégration et au bien-être. Nous avons souligné que, bien que la maîtrise de la langue d’accueil soit essentielle, l’intégration se trouve favorisée par la reconnaissance et la prise en compte par l’école du parcours préalable de l’élève, aussi bien en termes de connaissances que d’appartenance culturelle. Il est essentiel que l’apprenant acquière une haute estime de luimême, grâce à une valorisation conjointe de l’école et de sa famille. Nous avons supposé qu’une intégration scolaire satisfaisante dépendait principalement des relations sociales avec leurs pairs et leurs enseignants, de la qualité des interactions entre l’école et la famille, de leur réussite scolaire et de leurs projets professionnels. Afin de vérifier ces hypothèses et de répondre à notre question de recherche, nous nous sommes entretenues avec sept élèves de l’établissement de XXX. Il ressort de nos entretiens qu’« intégration satisfaisante » signifie pour eux « faire comme les autres », « être bien avec les autres » et « avoir de bons résultats scolaires ». Pour y parvenir, ils insistent sur la nécessité d’une bonne maîtrise de la langue du pays d’accueil, de donner du sens à leurs apprentissages et de créer un lien social avec leurs camarades et leurs enseignants. Les classes d’accueil, les stages et les mesures d’accompagnement sont reconnus comme des éléments facilitateurs. Toutefois, certaines pistes pourraient être explorées : - l’intégration partielle en classe régulière, - une plus grande différentiation en classe d’accueil, - la possibilité de combler plus tôt le retard dans l’apprentissage des deuxième ou troisième langues, - une meilleure communication aux enseignants du statut des élèves