@article{Falquet:16387,
      recid = {16387},
      author = {Falquet, Loris and Pasche, Jonas},
      title = {L’apprentissage des sports collectifs en EPS L’influence  de la forme jouée compétitive sur l’intérêt en situation  des élèves},
      pages = {1 ressource en ligne},
      note = {Mémoire professionnel, Master en enseignement pour le  degré secondaire I},
      abstract = {Dans le Canton de Vaud, la pratique des différents sports  et jeux collectifs constitue une part importante des  apprentissages. Or les démarches d’enseignement en sports  et jeux collectifs sont assez distinctes : d’une part,  celles qui partent du plus simple (gestes) au plus complexe  et qui impliquent des formes d’apprentissages analytiques  basées sur la répétition de gestes (qui fait référence à  une situation d’apprentissage non jouée non compétitive),  d’autre part celles qui introduisent dès le départ la  complexité du jeu, basée sur des situations d’opposition  (qui fait référence à une situation d’apprentissage jouée  compétitive). Notre étude porte sur le deuxième type  d’approche des apprentissages dans le cadre des sports  collectifs. Le niveau hétérogène des élèves, les  difficultés techniques de certains sports ou simplement le  manque d’intérêt personnel pour une pratique sportive  impliquent souvent qu’un maître d’EPS soit confronté à des  élèves peu motivés lors de ses leçons. Il se doit  d’imaginer des situations d’apprentissage permettant  d’augmenter leur motivation. L’étude présentée a été basée  sur le modèle théorique de l’intérêt en situation de Chen,  Darst et Pangrazi (1999) qui décomposent l’intérêt en  situation en cinq dimensions : le plaisir instantané,  l’intention d’exploration, la nouveauté, le défi et la  demande d’attention. Nos hypothèses principales  impliquaient que les jeux réduits en volleyball, unihockey  et football suscitaient un intérêt total élevé, à cause de  scores forts des dimensions du plaisir instantané et de la  demande d'attention, que la dimension nouveauté était plus  élevée chez les filles que chez les garçons, et enfin que  le plaisir instantané et l’intérêt total obtiennent un  score supérieur chez les élèves pratiquant un sport en  compétition. Lors de trois cycles d’enseignement  (volleyball, unihockey et football), les élèves de quatre  classes de 10H ont participé à une situation de passe à dix  puis ont renseigné le questionnaire validé par Roure, Pasco  & Kermarrec (2015). Les résultats invalident la plupart de  nos hypothèses. Les dimensions de l’intérêt total, de la  demande d’attention et du plaisir instantané s’activent de  manière sensiblement similaire entre les trois activités.  Malgré cela, ces tendances ne nous autorisent pas à  confirmer que l’effet de compétition ainsi que la forme  jouée des situations d’apprentissage permet d’obtenir un  intérêt total supérieur chez les élèves. Elles remettent  même en question les atouts d’une situation d’apprentissage  jouée compétitive. Dans l’otique d’un futur travail, il  serait bon de repenser notre méthodologie ; d’une part, en  s’engageant dans une récolte de données en deux temps  (forme jouée compétitive et forme non jouée non  compétitive); d’autre part, en approfondissant le lien  entre l’intérêt en situation et l’émotion sportive liée à  la notion de jeu, qui peut être ressentie différemment par  chaque élève pour une activité identique.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16387},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16387},
}