Résumé

100% des jeunes possèdent un téléphone portable, 99% ont un ordinateur et 97% ont accès à Internet (Waller et al., 2016). Ces nouveaux moyens technologiques font partie de notre quotidien. Depuis l’apparition de ces réseaux, un nouveau mouvement est né : le cyberbullying. Ce harcèlement par Internet consiste à l’utilisation de technologies modernes de communication afin de nuire aux autres de manière délibérée et agressive. Quand les jeunes arrivent en classe, ils apportent avec eux l’entier de leur vécu quotidien, familial ou encore émotionnel. Les problèmes liés à l’utilisation massive de ces réseaux font partie de notre quotidien d’enseignant. Malheureusement, les études faites jusqu’au jour d’aujourd’hui portent en majeure partie sur les élèves entre 13 ans et plus. Mais qu’en est-il des jeunes âgés entre 9 et 12 ans ? Notre travail de recherche porte donc sur l’utilisation des réseaux sociaux (Snapchat, Instagram et WhatsApp) et le cyberbullying. Deux outils différents ont été utilisés lors de cette recherche : des questionnaires afin d’avoir des résultats quantitatifs et deux entretiens afin d’avoir un point de vue qualitatif. Nos résultats montrent que WhatsApp est le réseau social le plus utilisé, suivi d’Instagram en deuxième position et finalement de Snapchat. Les élèves considèrent le nombre de dangers et de conflits sur les réseaux comme très faibles. Ils avouent tout de même donner plus d’informations personnelles sur WhatsApp que sur les autres réseaux choisis dans l’étude. Concernant leur vision du contrôle des parents, ils l’estiment très faible. Cependant, il s’agit uniquement de leur avis, il serait intéressant de savoir la réalité des faits en interrogeant les parents. Les deux sujets interrogés savent définir le cyberbullying et connaissent les différents acteurs agissant au sein de cette forme de harcèlement. Ils sont également conscients des différents risques, conséquences ou sentiments que peut ressentir une cyber-victime mais n’abordent pas du tout ceux concernant le témoin ou le cyber-harceleur. En conclusion, notre recherche montre que les réseaux sociaux font partie intégrante du quotidien d’un grand nombre d’élèves. Il est donc essentiel que les enseignants s’interrogent sur les moyens de gérer les problèmes que ceux-ci peuvent amener en classe mais également les moyens de les éviter.

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