Résumé

Comment enseigner l’éducation en vue du développement durable (EDD) lorsque l’on n’enseigne ni les sciences sociales (histoire et géographie) ni les sciences de la nature ? Ou si l’on enseigne les branches citées plus haut, comment élargir cet enseignement aux langues ? Comment, dans une optique d’EDD, traiter des questions socialement vives par le biais des langues ? Ce thème colle tout à fait à notre actualité et réalité d’enseignant. En 1992, 182 états signaient « La convention de Rio » dont la Suisse. Suite à cette signature, la Confédération helvétique a inscrit le développement durable dans la « Constitution fédérale (art.2 et art.73). Depuis la CDIP (Conférence des directeurs de l’instruction publique) ainsi que la CIIP (Conférence inter-cantonale de l’instruction publique de la Suisse) ont inscrit la « Formation en vue du développement durable » dans leur programme d’activités et certains cantons l’ont déjà intégrée dans leur loi scolaire. Dans cette perspective, le Plan d’Etudes Romand (PER) composé de 5 fascicules en consacre un entier aux Capacités transversales et à la Formation générale. Cependant, lorsque l’enseignant consulte les pages dédiées à la Formation générale, le PER lui propose des pistes d’exploitation concernant l’EDD dans toutes les disciplines mais aucune dans la L2, l’allemand, ou dans la L3, l’anglais. Ce mémoire se propose donc d’explorer de nouvelles pistes dans le domaine des Langues et de vérifier l’efficacité de ces pistes.

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