Résumé

A partir d’un questionnement personnel et professionnel fondé sur les cadres théoriques de Peplau (1988) et Gunderson (1978), ce travail explique comment adapter la pratique infirmière en psychiatrie dans la perspective d’aider la personne à interagir de manière saine avec son environnement. Il souligne de quelle manière les approches informelles et les attitudes thérapeutiques infirmières permettent aux patients en psychiatrie d’améliorer leur qualité de vie. Pour cela, ce travail définit en quoi les activités socio-thérapeutiques offertes par les infirmières telles que les sports d’équipe, la musique et les relations, sont bénéfiques dans l’évolution positive d’une personne souffrant d’un trouble psychique. Ces activités non-structurées faisant partie de l’aspect informel du travail infirmier, au sein de diverses institutions de soin, servent à compléter les approches traditionnelles en proposant un suivi du patient dans son quotidien. Il est important de définir les aspects de la qualité de vie que les patients veulent améliorer, dans le but d’adapter les interventions infirmières selon leurs besoins et le sens qu’ils peuvent y trouver. L’attitude infirmière basée sur la mutualité avec le patient permet de renforcer l’empowerment, l’estime de soi et les compétences sociales. Il est en outre important d’adapter cette approche en fonction du contexte de soin en offrant un environnement permettant aux patients d’améliorer leur qualité de vie en travaillant sur leur quotidien. Pour promouvoir la reconnaissance de la totalité du travail infirmier, il est nécessaire d’insister sur l’approche informelle des infirmier-ères dans la formation initiale ainsi que de poursuivre les recherches. Ceci leur permet de défendre leur travail au niveau politique et économique en apportant des arguments basés sur des données scientifiques.

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