@article{Garcia:16204,
      recid = {16204},
      author = {Garcia, Alberto-José},
      title = {La maltraitance infantile face à une suspicion de  maltraitance, comment l’infirmier(ère) arrive-t-il(elle) à  se décentrer momentanément de ses affects pour offrir une  prestation infirmière prenant en compte la singularité de  l’enfant et de sa famille ? Et y arrive-t-il(elle) ?},
      pages = {25 f.},
      abstract = {Dans les services hospitaliers accueillant des enfants, le  rôle de l’infirmière est central. En effet, cette dernière  est en contact direct avec l’enfant et sa famille. Ce rôle  clef dans la prise en charge multidisciplinaire des  situations de maltraitance constitue dans bien des cas le  début d’une procédure qui sera longue, où des acteurs  différents seront amenés à intervenir. Dans les cas de  maltraitance avérée, l’enfant est automatiquement séparé du  parent maltraitant et ce dernier n’aura pas la possibilité  de voir l’enfant dans le service hospitalier. Les soignants  ne seront donc pas en contact direct avec ce parent  maltraitant. Qu’en est-il lors d’une situation de suspicion  de maltraitance ? Et plus précisément qu’en est-il  lorsqu’un doute se présente et quand le parent suspecté  maltraitant est encore présent ? Les propositions, les  besoins et les recommandations identifiés dans les articles  analysés mettent en avant divers besoins. Le besoin de  supervision est apparu comme indispensable pour pouvoir  gérer les situations de suspicion de maltraitance. Le  besoin d’aide pour gérer les émotions, quant à lui,  apparaît comme primordial et ce pour ne pas laisser  l’infirmière et l’équipe livrées à une multitude de  sentiments néfastes pouvant les amener jusqu’au burn-out  professionnel. Les besoins d’ordre personnel sont aussi  identifiés comme importants. Ils passent par une réflexion  que toute infirmière devrait faire quant à ses valeurs,  représentations et convictions. Le besoin de formation,  entrainement et perfectionnement quant à lui apparait comme  le besoin principal dans les articles analysés, condition  sine qua non dans une situation de maltraitance avérée ou  de suspicion. Ces savoirs sont à assimiler aussi bien lors  d’une formation initiale d’infirmière que lors d’une  formation post-grade par des cours de perfectionnement, des  formations sur la maltraitance en général ainsi que sur les  aspects législatifs comme par exemple les lois en vigueur  dans un pays et les procédures à respecter pour une  dénonciation. La plupart des auteurs de cette revue de  littérature font état d’un manque de recherches sur la  maltraitance. L’auteur met aussi en évidence un manque de  recherches sur les sentiments rencontrés par les soignants  dans des situations de suspicion de maltraitance ainsi que  sur la prise en soins spécifique que le soignant peut  apporter dans de telles situations. Ces besoins constituent  des pistes qui peuvent s’avérer utiles à l’infirmière pour  développer des habiletés spécifiques à son champ de  compétences dans le but de mieux pouvoir gérer les  situations difficiles et pouvoir travailler avec ses  sentiments. Ces besoins constituent aussi des perspectives  pour un projet de recherche dans l’avenir.},
      url = {http://patrinum.ch/record/16204},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.16204},
}